Ce mercredi 5 juillet sort le film documentaire Ennio sur le célèbre compositeur italien. Parmi ses plus de 500 bandes originales, plusieurs d’entre elles sont immédiatement reconnaissables.
Le bon, la brute et le truand (1966)
« C’est plus qu’un compositeur pour moi. Je n’aime pas du tout les mots dans les films, j’espère toujours faire un film muet, et la musique se substitue aux mots, alors on peut dire que Morricone est l’un de mes meilleurs scénaristes. » expliquait Sergio Leone sur Ennio Morricone en 1989 dans l’émission Euphonia. Les deux hommes étaient d’ailleurs, sans doute, nés pour se connaître puisqu’ils étaient camarades de classe durant leur jeunesse. Ainsi, leur collaboration dans Le bon, la brute et le truand est vite devenue culte, notamment pour cette musique présente dès le début du film.
Mais le titre de trois minutes The Ecstasy of Gold, avec ses bruitages et sa trompette de cavalerie, est également l’un des plus marquants d’Ennio Morricone. Ce crescendo orchestral sera même repris par Mettalica. James Hetfield avait ainsi rendu hommage au compositeur en 2020 : « Merci, Ennio Morricone, de nous avoir motivés, d’être une source importante de notre inspiration, et un lien entre les membres du groupe, de l’équipe, et les fans. Je te considérerai toujours comme un membre de la famille Metallica. »
Il était une fois dans l’Ouest (1968)
Deux ans après la fin de la trilogie du dollar sort un nouveau western de Sergio Leone. Et Ennio Morricone est à nouveau à la composition. Le public découvre alors le personnage de Charles Bronson, l’homme à l’harmonica, et sa musique. L’instrument est en effet l’un des éléments clés de l’intrigue et un mystère qui se dévoile à la fin du film lors d’un long flash-back.
Le clan des Siciliens (1969)
En 1969, c’est le réalisateur français Henri Verneuil qui fait appel à Ennio Morricone pour la première fois. Celui-ci compose alors la bande originale de son film de gangster Le clan des Siciliens. Il illustre le passage entre l’après-guerre et une nouvelle génération à l’aide d’un sifflement devenu culte.
Il était une fois en Amérique (1984)
Sorti en 1984, il s’agit du dernier épisode de la trilogie américaine et du dernier film de Sergio Leone. Dans son thème principal, Ennio Morricone utilise la flûte de pan (interprétée par Gheorghe Zamfir) pour évoquer la tragédie dans l’enfance du héros Noodle (Robert de Niro). “La musique de Il était une fois en Amérique est plus clairement une musique qui se suffit à elle-même, que l’on peut écouter seule. En ce sens, elle se rapproche d’un opéra, d’une certaine manière.” a résumé le compositeur.
Mission (1986)
La musique est peut-être encore plus célèbre que le film lui-même. Celui-ci se déroule au milieu du XVIIe siècle et raconte le retrait forcé des jésuites d’Amérique du Sud permettant à l’Espagne et au Portugal de se partager le territoire. Ennio Morricone a alors recours au hautbois pour illustrer la conscience religieuse. « Si je dois écrire une pièce de musique religieuse, ma foi m’aide indiscutablement. » expliquait-il ainsi en 2009 dans une interview reprise par cinezik.org.
Il sera nommé à l’Oscar pour cette composition. S’il n’est finalement pas récompensé pour cette musique, il le sera en 2007 pour l’ensemble de son œuvre et en 2016 pour Les 8 salopards de Quentin Tarantino.
A lire aussi : Ennio Morricone : disparition d’une légende des musiques de film
Cet article 6 compositions d’Ennio Morricone reconnaissables dès les premières notes est apparu en premier sur VL Média .