Vincent Labrune, le terrible tacle

Et bonne reprise, hein. A quelques heures du coup d’envoi de la saison de Ligue 1, L’Equipe dresse un contrat tristement réaliste dans son édition du jour. « L’été sportif n’a pas été merveilleux pour tout le monde et la France a eu raison de se passionner pour les Jeux Olympiques, car le foot n’avait rien de beau à lui montrer après un Euro plutôt assommant », écrit ainsi le journaliste Anthony Clément.

Le quotidien rappelle que le football français vient de connaître deux tristes feuilletons, celui de la chute des Girondins de Bordeaux, et celui des droits TV, qui est résumé en quelques mots. « Le prix payé pour obtenir les droits est trop faible aux yeux des clubs, et le prix demandé au consommateur est trop élevé », est-il écrit au sujet de DAZN.

Des revenus en chute libre pour les clubs, en forte hausse pour Labrune

Vient alors un terrible tacle, adressé au patron de la Ligue: « C’est déjà un échec car la seule chose qui a pris de la valeur dans le foot français, ces derniers mois, semble être le salaire de Vincent Labrune, le président de la LFP et le roi des promesses qui accouchent de ruines. »

Il est fait référence à la colossale augmentation salariale que s’est octroyé Vincent Labrune, qu’il faut ajouter aux nouveaux locaux achetés à prix d’or par la Ligue. Si l’on ajoute l’accord avec CVC, cela augmente drastiquement les charges qu’il faut déduire du montant versé par DAZN et beIn Sports, les deux distributeurs. Le calcul est terrible, puisque les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 vont se partager 228,7 millions d’euros, selon L’Equipe, alors que la saison passée ce chiffre s’élevait à 578,5 millions.