Grosse polémique après les JO de Paris

Il faut le dire, car c’était loin d’être gagné, et beaucoup de doutes avaient été exprimés. Tout s’est bien déroulé dans les transports en commun parisiens pendant les Jeux Olympiques de Paris.

Ile-de-France Mobilités (IDFM) avait mis le paquet pour augmenter le nombre de métros, de trains et de RER en circulation. Le problème, c’est que cette belle période s’est brusquement terminée, comme le dénonce une élue d’opposition.

« Certaines lignes auront une offre de transport encore plus allégée que d’habitude. Seulement 60 % du service estival habituel sera en place sur les RER C, 84 % sur le RER D, 83 % sur le RER E, 83 % sur la ligne J, 85 % sur la ligne N, etc., explique-t-elle. C’est ce qui a été voté en termes de fréquence au sein du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités », dénonce Céline Malaisé, la présidente, du groupe de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne au conseil régional d’Île-de-Franc, interrogée par nos confrères de Reporterre.

Moins de métros, mais un ticket toujours aussi cher

Cette baisse est compréhensible, car elle est aussi liée aux congés pris par les agents des transports publics parisiens, et le service retrouvera son rythme « olympique » à partir du 28 août pour les Jeux Paralympiques. Mais les tarifs, eux, sont toujours aussi élevés que pendant les JO, avec un billet de métro à 4 euros, par exemple.

«Pendant cette période, la tarification spéciale JO continue. On va donc avoir une offre de transport estivale dégradée avec une tarification augmentée », résume Céline Malaisé.