PSG, le cauchemar

Initialement, la finale de l’édition 2019-2020 de la Ligue des champions devait se dérouler le 30 mai au stade olympique Atatürk d’Istanbul (Turquie). Elle aura finalement lieu le 23 août, à l’Estadio da Luz de Lisbonne (Portugal) en raison de la pandémie de Covid-19.

Pour se hisser en finale de ce singulier Final 8 organisé dans la capitale portugaise, le Paris Saint-Germain avait éliminé l’Atalanta en quarts (2-1) et le RB Leipzig en demie (3-0). Les Rouge et Bleu n’avaient donc plus qu’une seule marche à gravir, face au Bayern Munich, pour décrocher leur tant attendue première étoile. Après un début de rencontre assez rythmé, le match allait laisser place à de nombreuses fautes et un déchet technique trop important.

Le PSG « trahi » par un « Titi »

L’unique but de la rencontre intervenait juste avant l’heure de jeu. Comme trop souvent dans l’histoire du PSG, c’est un ancien de la « maison » qui marquait contre son ex-club, celui dans lequel il avait été formé. Totalement oublié par Thilo Kehrer, Kingsley Coman propulsait une tête piquée dans les buts de Keylor Navas. Beaucoup trop imprécis, les hommes de Thomas Tuchel ne parvenaient pas à revenir au score et échouaient dans leur quête du Graal.

Ironie du sort, le technicien allemand remportera la C1 avec Chelsea l’année suivante. « Pour moi le favori, c’était vraiment le Bayern Munich, s’était-il remémoré dans le documentaire ‘Bayern Munich : Behind The Legend’. Une performance lambda n’aurait pas suffi pour battre l’équipe la plus en forme du moment. Après ça reste du football, tout peut arriver dans un match. Quand un joueur comme Coman commence à marquer de la tête, tu sais que la chance a tourné et que c’est fini pour vous. Ou peut-être que c’est le destin ou simplement que le Bayern méritait la victoire. »