Lanier écrit l’histoire

Alex Lanier écrit l’histoire. Ce dimanche, le Français a remporté le tournoi Super 750 du Japon, devenant le premier Tricolore à triompher dans un tournoi de badminton d’une telle importance, sur le circuit mondial, à seulement 19 ans. En finale, du côté de Yokohama, dans la banlieue sud de Tokyo, Alex Lanier, 29eme joueur mondial, a battu le Taïwanais Chou Tien-chen, 10eme joueur mondial et ancien numéro deux mondial, en deux manches (21-17, 22-20).

Le tournoi Super 750 du Japon fait partie d’une catégorie de tournoi du deuxième niveau du circuit international. Ce samedi, à l’occasion des demi-finales, le Normand avait déjà fait parler de lui, après avoir réalisé l’exploit de battre le numéro un mondial, le Chinois Shi Yu Qi, en trois manches (17-21, 21-16, 21-18). Alex Lanier n’avait pas été sélectionné pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet – 11 août). Dimanche, lors de la finale, contre un adversaire de 34 ans et donc bien plus expérimenté que lui, le Français s’est retrouvé mené 17-10, lors de la première manche.

Lanier a également battu le médaillé de bronze à Paris

Pourtant, malgré l’enjeu, le Tricolore ne s’est pas laissé submerger par l’émotion. C’est même à ce moment-là que Lanier a débuté son incroyable remontée, en marquant pas moins de onze points consécutifs, pour remporter cette première manche, en 29 minutes de jeu (21-17). Le Français, qui a été numéro un mondial chez les juniors, s’est appuyé sur cette confiance pour poursuivre sur sa lancée. Dans la seconde manche, les points spectaculaires n’ont pas manqué, de part et d’autre.

Mais, à l’arrivée, c’est Alex Lanier qui a profité d’une ultime faute de son adversaire du jour, pour avoir le dernier mot, sur sa première balle de match, en 1h09 de jeu. Jamais le Français n’avait, auparavant, atteint une finale d’un tournoi d’un tel niveau. Cette semaine, outre le numéro un mondial, Lanier s’était également offert le scalp du Malaisien Lee Zii Jia, sixième joueur mondial et médaillé de bronze à Paris, ou encore du Japonais Kenta Nishimoto, onzième joueur mondial.