Julian Alaphilippe en pleine détresse, c’est confirmé

C’est le transfert de l’année dans le monde du cyclisme. Après une décennie à la Quick-Step, Julian Alaphilippe a en effet décidé de quitter la formation belge pour rejoindre Tudor et ce malgré la volonté de la Quick-Step de la conserver. Plusieurs autres équipes étaient sur les rangs parmi lesquelles Israel-Premier Tech, Décathlon-AG2R ou Q36.5.

Julian Alaphilippe était surtout la priorité absolue de TotalEnergies et de son manager Jean-René Bernaudeau, qui se sont démenés durant de longs mois pour le convaincre de rejoindre la formation tricolore. En vain. De son propre aveu, le Mâconnais a d’ailleurs vécu un moment difficile au moment d’annoncer à TotalEnergies son choix de signer avec Tudor.

« Julian était presque en pleurs »

« Ce n’était pas facile d’appeler Jean-René Bernaudeau et Benoît Genauzeau de TotalEnergies parce que ce n’était pas seulement depuis cette année, cela faisait déjà quelques années que je savais qu’ils voulaient vraiment que je fasse partie de l’équipe et c’était aussi un très beau projet », a-t-il récemment expliqué, ajoutant :  « J’étais donc conscient de leur déception lorsque j’ai pris ma décision et cela n’a pas été facile pour moi, a-t-il renchéri. Mais en fin de compte, vous devez penser à vous-même, ce qui est une tâche très difficile. C’est votre décision, donc quand j’ai su que je ne resterais pas, j’ai dû appeler les autres équipes et je suis content de ma décision. »

Jean-René Bernaudeau a confirmé la peine du double champion tricolore. « Julian était presque en pleurs quand il me l’a annoncé, a-t-il asséné auprès de RMC. On est depuis des années en contact, on a été en discussions jusqu’au bout. Je suis allé le voir, un de mes directeurs sportifs aussi, on a même fait une visio avec lui et sa famille pendant le Tour de France quand il était en stage à San Pellegrino en Italie. Vraiment on a fait tout ce qu’il fallait. Ce n’était pas une question d’argent. Je pensais qu’un grand sponsor comme Total ferait la différence, mais ça n’a pas été le cas. Je suis très déçu, mais je n’ai pas de regrets. »