C’est l’homme du moment au Paris Saint-Germain. Dans la foulée de son début de saison canon, Bradley Barcola a encore fait grimper sa cote en marquant un joli but avec l’équipe de France contre l’Italie (1-3), lui qui fait figure désormais de titulaire en puissance chez les Bleus.
Mais pour Luis Enrique, il ne faut pas aller trop vite dans « l’enflammade » comme il était sans doute précoce de critiquer les performances de l’ancien Lyonnais en début de saison passée. « Rappelez vous après Newcastle, le match à domicile, on disait que c’était un joueur qui n’avait pas le niveau de la Ligue des champions », a confié le coach parisien, qui fait certainement références aux critiques de Daniel Riolo au sujet de celui qu’il avait surnommé « Bambi. » En plus de qualifier Barcola de « petit agneau », le consultant de RMC avait estimé que l’ailier avait simplement « le niveau Youth League », et pas celui de la C1.
« C’est toujours Bradley Barcola »
Pour Luis Enrique, il faut donc garder le sens de la mesure, et ne pas faire désormais de Barcola « le meilleur joueur du monde ». « Non, c’est toujours Bradley Barcola, explique le coach espagnol. Pour lui comme tous les joueurs, il y aura des hauts et des bas dans la saison. La presse veut toujours tout voir en blanc ou en noir, mais la vie, c’est plutôt une nuance de gris. »