Jean-Michel Larqué, la grande douleur

Une claque, une vraie. L’AS Saint-Etienne a subi une humiliation vendredi soir sur la pelouse de Nice, en s’inclinant 8-0 après avoir encaissé six buts en première période. Jean-Michel Larqué est inquiet pour les Verts, « une équipe de Ligue 2 qui est montée avec un soupçon de réussite » et regrette le fait que « la cellule de recrutement qui avait montré ses limites l’an passé continue à œuvrer… ».

Selon l’ancien milieu de terrain de l’ASSE de la grande époque, l’effectif actuel a des gros manques. « Je m’intéresse au football depuis longtemps. Sur les recrues de cet été, je ne connais que Yunis Abdelhamid, un préretraité qui était aux abonnés absents hier. Il ne lui manquait qu’un képi et un bâton pour faire la circulation et dire aux attaquants: ‘Le but c’est par là.’ Il ne se passe rien. »

Larqué: « J’ai honte »

Larqué va plus loin en dénonçant la gestion du club, récemment racheté par le groupe canadien Kilmer Sports Ventures. « Le président est absent 30 jours sur 31. Ça ne peut pas marcher. J’ai honte. J’ose espérer que les joueurs, le staff et les dirigeants ont aussi honte, je n’en suis pas sûr. On ne me parle que de ça. Je baisse la tête, j’ai honte, ce n’est pas admissible. Avec le budget du club, ce n’est pas possible », a poursuivi le consultant de RMC.

Et Larqué ne semble pas avoir une grande estime pour l’effectif actuel. « L’an passé, je suis (à Saint-Etienne) avec toute l’équipe des Verts de 76 pour un match. On est sur le bord de touche pour rendre hommage à Georges Bereta. Un seul joueur nous a salué. Ce sont des mercenaires… J’ose espérer qu’ils ont honte aujourd’hui! »