Brown sacrée avant la retraite, Labous septième

Elle n’avait encore jamais été sacrée championne du monde depuis ses débuts en cyclisme sur route en 2017 (elle faisait de l’athlétisme auparavant). Et ce dimanche, pour l’une des dernières courses de sa carrière, Grace Brown a revêtu le maillot arc-en-ciel, après être devenue championne du monde du contre-la-montre à Zurich ! Déjà sacrée championne olympique de la spécialité à Paris, et médaillée d’argent des deux derniers Mondiaux, l’Australienne de 32 ans a conclu sa carrière en contre-la-montre de la plus belle des façons, même si elle n’aura pas donc pas l’occasion de porter le maillot en compétition durant l’année qui vient.

Soixante-dix cyclistes étaient au départ de cette toute première course des Mondiaux 2024, longue de 29,9 kilomètres. Grace Brown s’est élancée en avant-dernière position et elle s’est imposée avec 16 secondes d’avance sur la Néerlandaise Demi Vollering et 56 sur l’Américaine Chloé Dygert, la tenante du titre. Il s’agit de la 25eme victoire de la carrière de la coureuse de FDJ-Suez, la douzième en contre-la-montre.

Labous seulement septième

« Honnêtement, j’ai l’impression d’être dans un rêve ces deux derniers mois, a expliqué Brown, qui avait annoncé dès le moins qu’elle prendrait sa retraite en fin de saison. Ces grands objectifs semblaient ambitieux, mais j’ai été capable d’aller sur la route et de réaliser ces rêves, donc c’est cool. L’expérience des Jeux Olympiques et le fait d’avoir ce succès sur les épaules m’ont déjà donné beaucoup de confiance. Dans les derniers kilomètres, je me disais que je pouvais être championne du monde et cela m’a donné la force d’aller jusqu’au bout. J’étais heureux d’être en tête au sommet de la montée. Je m’attendais à être derrière, car Vollering est une très bonne grimpeuse. Elle a attaqué la partie centrale de la course un peu plus que moi et il m’a fallu quelques kilomètres sur le plat pour prendre le rythme après la montée. J’ai eu l’impression de gagner du temps vers la fin. ».

Quatrième lors des JO de Paris, Juliette Labous (25 ans) espérait gagner une place pour monter sur le podium, ce qui aurait été une première pour une Française depuis le titre mondial de Jeannie Longo en 2001. Mais elle n’a pu faire mieux que septième, à 1’34 de la gagnante du jour. Cédrine Kerbaol a quant à elle fini 17eme à 2’49. Ce sont désormais les hommes qui vont s’élancer ce dimanche à Zurich, sur un parcours de 46,1 kilomètres.