Vainqueur dans la douleur de Vannes (34-31) dix jours plus tôt au stade Jean-Bouin pour ses débuts à domicile cette saison, Romain Briatte et les Parisiens, au-delà de penser à réaliser une série devant leur public, espéraient aligner une deuxième victoire, dimanche soir à l’occasion de la venue dans la capitale d’une équipe de Toulon qui s’était inclinée lors de son uniquement déplacement avant ce week-end, lors de la 1ere journée sur la pelouse de La Rochelle.
Malheureusement, pour le troisième ligne des Soldats Roses et son équipe, les Varois, déjà en tête à la pause (8-0), leur ont joué un bien vilain tour (14-10) en clôture de la 3eme journée de Top 14. Une première défaite à Jean-Bouin cette saison que l’ancien Agenais, interrogé après le match sur Canal Plus, avait beaucoup de mal à digérer. « Ce soir, c’est compliqué et c’est une énorme déception, d’autant plus quand ça arrive au début de la saison comme ça », pestait Briatte, pas étonné néanmoins de l’issue de cette rencontre étant donné son contenu.
Briatte: « Vite se rattraper »
« On a été trop approximatifs à certains moments du match, on n’a pas réussi à scorer sur nos temps forts, et notamment cet essai refusé juste avant la mi-temps. » Le calendrier fait toutefois que les Parisiens n’auront pas le temps de vraiment se repencher sur ce premier couac. Il conviendra néanmoins de l’oublier au plus vite pour de nouveau aller de l’avant. C’est d’ailleurs le message que Briatte a tenu à faire passer dimanche.
« La saison est longue. On le sait : il peut se passer n’importe quoi chaque week-end. On va vite passer à la suite, car on n’a pas le temps de penser à ce qu’il s’est passé ce soir. On va voir ce qui n’est pas allé, mais la semaine va être courte : on va partir vendredi à Pau pour jouer samedi, donc ça va être hyper rapide. Il faut avancer. Ce soir, malheureusement, ce n’est pas le résultat que nous aurions souhaité, mais c’est comme ça, c’est le rugby et il va falloir vite se rattraper. » Les Palois, futurs adversaires du Stade Français, sont prévenus.