Selon une étude réalisée en 2021 par l’association e-Enfance et la Caisse d’Épargne, 20 % des jeunes ont déjà été confrontés à une situation de cyberharcèlement.
Qu’il ait lieu sur les jeux vidéo, les réseaux sociaux ou encore par SMS, le cyberharcèlement est un fléau présent dans le quotidien d’un certain nombre de Français. Il a tendance à toucher plus régulièrement les enfants ou adolescents, insouciants des dangers qu’ils peuvent rencontrer en ligne. Mais en réalité, qu’est-ce que c’est exactement ? Et comment on y met fin ? VL vous explique tout.
C’est quoi le cyberharcèlement ?
Le cyberharcèlement est défini par le gouvernement comme “un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule“. En d’autres termes, il peut s’agir de moqueries à répétition, menaces ou insultes proférées par le biais d’un canal numérique. Par exemple, on peut se faire cyberharceler sur différentes plateformes : par message sur notre téléphone, sur les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Instagram, Twitter, TikTok), sur des forums, sur des jeux en ligne, sur sa boîte mail…
Et de diverses manières : intimidations, propagation de rumeurs, usurpation d’identité, publication d’une photo ou d’une vidéo compromettante…
Quelles différences entre l’harcèlement et le cyberharcèlement ?
Le cyberharcèlement reste avant tout de l’harcèlement. Il ne se déroule tout simplement pas en physique mais à distance derrière un écran. Cependant, si dans les faits les conséquences pour la victime restent les mêmes, l’ampleur du cyberharcèlement peut s’avérer beaucoup plus grave pour plusieurs raisons :
- En étant cyberharcelé, nous n’avons plus aucun espace de vie où nous sommes protégés. Cela ne laisse place à aucun répit pour la personne ciblée.
- Le cyberharcèlement se fait en ligne. De ce fait, il peut toucher “un très large public” et la diffusion d’une information/photo/vidéo peut circuler rapidement et massivement.
- La ou les personnes harceleuses peuvent garder l’anonymat en se cachant derrière un pseudo de manière à ce qu’on ne sache jamais de qui il s’agit.
Que faire si j’en suis victime ?
Si vous êtes victime de cyberharcèlement, retenez bien que ce n’est en aucun cas de votre faute. Adoptez les bons réflexes et ne vous renfermez pas sur vous-même. Dans un premier temps, essayez d’en parler autour de vous : à des amis de confiance, à vos parents, à vos professeurs ou autres personnes qui pourraient vous aider.
Si par la suite vous voyez que cela ne se calme pas, coupez les notifications de votre téléphone, essayez d’arrêter de lire les messages haineux, voire supprimer vos comptes des réseaux sociaux.
J’ai tout essayé mais ça ne s’arrête pas. Comment faire ?
- Contactez le numéro national pour les victimes de violences numériques : 3018
- Contactez les autorités compétentes par appel ou par SMS : le 17 pour la police-secours et le 112 si vous vous trouvez dans un autre pays européen.
- Signalez tout contenu illégal sur le site Pharos juste ici.
- Contactez une ou plusieurs associations spécialisées : e-Enfance, Marion la main tendue, SOS Racisme, Stop Fisha….
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