William Gomis peut passer à autre chose

Quatre mois et demi après sa fameuse pesée au Brésil pour l’UFC 301 qui aurait très bien pu tourner au drame pour William Gomis, monté livide sur la balance et qui avait fait ensuite un malaise (« J’ai vu la mort, je suis très content d’être en vie et de m’en être sorti ») – ce qui avait amené l’organisation à annuler son combat – le retour du jeune combattant français de 27 ans pour la traditionnelle prise de poids de veille de réunion au programme de tous les sports de combat était très attendue.

Fort heureusement, Gomis, dernier Français des neuf Tricolores qui figureront à la carte de la soirée de samedi à l’Accor Arena à se présenter sur la balance de cette 3eme édition de l’UFC Paris, ce vendredi, n’a connu aucun souci cette fois-ci (au même titre que tous ses compatriotes, également au poids) et a validé sa pesée sans la moindre inquiétude. « Jaguar », le surnom de notre représentant d’origine sénégalaise pourra donc affronter samedi le Brésilien Joanderson Brito, invaincu comme lui à l’UFC. Avec trois victoires lors de ses trois premiers combats dans l’organisation reine du MMA, Gomis est seulement le quatrième Français de l’histoire de l’UFC à pouvoir se vanter de tels débuts. Il ne compte évidemment pas en rester là, mais poursuivre sa série d’invincibilité en ajoutant un quatrième succès à son palmarès lors d’un combat qui pourrait lui permettre de faire son entrée dans le Top 15 mondial en cas de nouvelle victoire.

Gomis a déjà son prochain combat en tête

« Jaguar » n’en doute même pas un seul instant. « Je pense que je vais le mettre KO, lever les mains, et entendre tout le public crier « Allez la France ». Ça va être incroyable », a annoncé l’intéressé sur RMC Sport, avec une volonté de l’emporter ne serait-ce que pour rendre la pareille à l’UFC. « Ils me donnent un combat chez moi, ils me font confiance et je veux leur prouver qu’ils ont raison. » Avec en tête d’ensuite défier un autre Brésilien : Diego Lopes, numéro 3 au classement. « Déjà, je compte gagner haut la main, tout simplement. Mon adversaire a déjà battu Diego Lopes (n°3), qui sera sûrement dans le public. Après ma victoire, je vais l’appeler au micro et lui dire: « Toi, je te veux. Reviens à Paris. »