« Le championnat de France est un championnat qui reste très très homogène, et où il n’y a finalement plus trop de petites équipes. » Earvin Ngapeth, de retour en France dans son club de coeur, le Stade poitevin, ne croyait pas si bien dire, jeudi soir au micro de La Chaîne L’Equipe. Le double champion olympique avec les Bleus et attraction cette saison de la Marmara SpikeLigue dont le coup d’envoi a été donné vendredi (Ngapeth et Poitiers accueilleront Narbonne samedi soir dans une salle qui affichera déjà guichets fermés pour la grande première de la superstar de l’équipe de France) aurait pu ajouter : « et en plus, tout le monde peut battre tout le monde. »
Le nouvel exercice marqué donc inévitablement par le come-back dans l’Hexagone du meilleur joueur du monde a en effet débuté par une surprise de taille. Sur son parquet, Cannes, de retour parmi l’élite après un passage en Ligue B, s’est offert le luxe de faire chuter d’entrée l’équipe de Saint-Nazaire, qui n’est autre que le champion sortant et de nouveau l’un des principaux favoris pour le titre.
Saint-Nazaire renversé
Devant son public, le promu a signé une première sensation en s’imposant au tie-break (22-25, 25-23, 18-25, 25-20, 15-13) face à des Ligériens venus bien évidemment dans l’objectif de démarrer sur une victoire, surtout chez une équipe qui évoluait encore il y a quelques mois à l’échelon inférieur. Cannes n’est pas le premier venu pour autant, et Saint-Nazaire a pu le constater lors de ce premier duel qui a vu les champions de France mener à deux reprises dans cette partie sans pour autant parvenir à forcer la décision. Le SNVBA s’est bien retrouvé à trois points de la victoire dans le dernier set, mais sans parvenir à marquer davantage qu’un point quand les Azuréens et Lukas Demar, auteur de l’attaque décisive, en ont aligné autant qu’il le fallait pour réaliser ce premier exploit. Ngapeth n’a pas dû être surpris.