L’an II de la carrière NBA de Victor Wembanyama a débuté ce lundi, avec le traditionnel « media day »‘, qui sera suivi du début du camp d’entraînement des San Antonio Spurs, puis du premier match de préparation lundi prochain contre Oklahoma City, avant le coup d’envoi de la saison le 24 octobre à Dallas. Le joueur français de 20 ans a pu travailler pendant deux mois entre la fin de la saison régulière et le début de la préparation olympique puis un gros mois depuis la fin des JO. Autant dire qu’il attaque cette saison en pleine forme, avec 10 kg de plus sur la balance par rapport à l’an passé.
Rien ne plus normal, selon lui. « Mon poids, c’est un processus naturel. Il est important de travailler d’une façon saine pour le corps, de respecter l’identité du corps. Je mets l’accent sur la force profonde, pas forcément sur la masse, qui vient naturellement, c’est le résultat d’un bon travail cet été. Ma puissance augmente chaque année depuis toujours. Je veux continuer. L’aspect principal qui me permet d’améliorer mon jeu c’est le côté athlétique », a-t-il confié lundi, selon des propos relayés par l’AFP.
Chris Paul nouveau guide des Spurs
Physiquement au top, la star du basket français espère l’être aussi techniquement pendant la saison, pour aider les Spurs à faire mieux que l’an passé, où ils n’avaient décroché que 22 victoires. D’ailleurs, « Wemby » vise rien de moins que le play-in en avril prochain. « Si on veut gagner maintenant, je dois être un leader d’abord par l’exemple. Il n’y aura plus de place pour ces erreurs. Il y a un gros travail mental à faire. On va rencontrer de nouvelles difficultés cette année. On veut se mettre dans cette situation d’être une équipe qui gagne, une équipe de play-offs. C’est une culture qu’il faut instaurer. Les mauvaises habitudes sont plus faciles à adopter que les bonnes. Atteindre les barrages ou les play-offs, c’est l’objectif minimum. »
Cet été, les Spurs ont drafté Stephon Castle (n°4), Johnny Furphy (n°35) et Harrison Ingram (n°48), et recruté Harrison Barnes et surtout Chris Paul. Le meneur de 39 ans, douze fois All Star mais jamais champion, va apporter son immense expérience à la jeune équipe texane. Pour le plus grand bonheur de Victor Wembanyama. « C’est un joueur que je me souviens avoir beaucoup regardé enfant. J’ai hâte. On sait que ça va bien coller avec nous, on veut le laisser être lui-même pour qu’il nous apprenne des choses. Il a commencé dès le premier jour, c’est très important. Il a cette envie de transmettre en lui. » On dit souvent que l’axe meneur-pivot est crucial basket. Avec Paul et Wembanyama, les Spurs peuvent nourrir de belles ambitions !