Auteur d’un début de saison quasi parfait – tout du moins sur le plan comptable – avec cinq victoires et un nul en six matches, le PSG est tombé de haut, mardi, face à Arsenal pour ce qui constituait la principale affiche de cette deuxième journée de la Ligue des champions. Mais le club de la capitale n’a pas tenu le choc à Londres. Les hommes de Luis Enrique, plombés par deux approximations de Gianluigi Donnarumma, se sont en effet inclinés 2-0 sans donner l’impression de pouvoir inquiéter les Gunners.
Les chiffres sont à cet effet terribles pour les champions de France. Si les Parisiens ont touché à deux reprises les montants, ils n’ont ainsi eu que 0,31 expected goal. C’est le pire total du PSG depuis l’arrivée de Luis Enrique. Jusqu’à présent, le pire match en la matière des Rouge et Bleu était le déplacement à Newcastle, à l’automne dernier. Corrigé 4-1, le PSG avait eu 0,93 expected goal.
Luis Enrique plombé par son intransigeance
Et pour Daniel Riolo, cette impuissance des Parisiens ne peut être décorrélée de l’absence d’Ousmane Dembélé, laissé à la maison par Luis Enrique pour une discussion un peu trop houleuse, samedi, au lendemain de la victoire des Rouge et Bleu contre Rennes (3-1). « Le gars qui dans ton équipe faisait le plus de dégâts dans les défenses adverses depuis le début de la saison, tu as choisi de l’écarter pour faire respecter ton autorité un lundi. Il aurait peut-être fallu trouver un autre moyen, faire passer ça avec une discussion diplomate, lui faire payer plus tard, je n’en sais rien, mais certainement pas à la veille d’un match comme ça », a ainsi regretté le polémiste de RMC.
« Ce soir, quand j’ai vu Calafiori sur le côté, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que Dembélé aurait pu lui poser des soucis sur son côté. Je pense que Dembélé aurait pu faire des dégâts dans cette défense », a-t-il poursuivi, ajoutant : « comment ne pas souligner aussi que d’avoir fait la police à la veille d’un match aussi important… Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée.»