Antoine Dupont, le verdict est tombé

De retour à l’entraînement lundi, Antoine Dupont sera-t-il déjà du choc contre Clermont ce week-end ? La réponse sera donnée dans les prochaines heures. Ses coéquipiers, qui restent sur deux défaites de rang, ont hâte de le voir revenir à la compétition. « C’est vraiment bien de le revoir parmi nous, il a l’air parfaitement reposé, d’avoir passé du bon temps aux Etats-Unis. Il va nous apporter toute son énergie, on espère le voir sur le terrain le plus tôt possible, ce week-end ou la semaine prochaine, a ainsi confié Richie Arnold dans les colonnes  de la Dépêche du Midi. Et je suis sûr qu’il saura faire des différences dès le début comme il sait si bien les faire. Antoine peut vraiment nous donner ce coup de boost dont on a besoin en ce moment. »

Chez ses adversaires, c’est plutôt la soupe à la grimace. « J’ai vu qu’il avait repris cette semaine et qu’il était disponible pour jouer contre nous. Il n’aurait pas pu attendre une semaine ? Ce n’est pas possible, on n’a pas de chance… », a ainsi regretté dans un sourire Benjamin Urdapilleta, ouvreur de l’ASM, au micro de Sud Radio. Car pour la plupart des joueurs du Top 14, Antoine Dupont fait figure d’épouvantail.

Antoine Dupont comme Lionel Messi

« Je pense que c’est le meilleur demi de mêlée du monde. Pas parce que tout le monde le dit, mais parce que je joue régulièrement contre lui. C’est un joueur sensationnel, s’est ainsi enflammé Santiago Arata, son vis-à-vis castrais, auprès de FR-UK Rugby. C’est comme si un demi d’ouverture jouait numéro 9. Il voit des choses que les autres demis de mêlée ne voient pas parce qu’ils ont toujours les yeux portés vers le ruck devant eux. Lui, il est comme un ouvreur, comme Lionel Messi, il voit ce qui se passe partout.»

Affronter Antoine Dupont oblige d’ailleurs l’Uruguayen à changer de registre. « Quand je joue contre Antoine Dupont, je sais que c’est à chaque fois la meilleure occasion pour moi de montrer que je suis un bon défenseur, a-t-il poursuivi. Évidemment j’aime attaquer, j’aime percer, porter le ballon, passer, tout ça… Mais tous les numéros 9 n’aiment pas défendre. Quand on joue contre Dupont, c’est le plus gros défi qu’on puisse rencontrer. À chaque fois, on apprend quelque chose de différent ou de nouveau. »