Léon Marchand a été la grande star des Jeux Olympiques cet été. En France, mais pas seulement. Conséquence de ses quatre titres décrochés dans le bassin de la Défense Arena, avec en point d’orgue l’incroyable doublé réalisé en remportant le même soir le 200 mètres papillon puis le 200 mètres brasse. Une première historique en natation.
Bob Bowman, son entraîneur ne boudait pas son plaisir à l’issue des Jeux. L’ancien coach de Michael Phelps n’en regrettait pas moins l’absence de record du monde. S’il est passé tout près sur le 400 mètres quatre nages puis le 200, le Français a dû à chaque fois se contenter d’un record olympique. De quoi faire dire au technicien : « il y a forcément une petite frustration car il avait ses records en lui. »
Un record du monde lui aurait peut-être permis d’être considéré comme le nageur le plus dominant à Paris, ce qui n’est pas le cas malgré la razzia effectué dans la capitale. La faute, selon le site spécialisé Swim Swam, à Pan Zhanle, qui a certes dû se contenter de deux titres olympiques lors des Jeux, sur le 100 mètres nage libre puis le 4×100 mètres quatre nage, mais qui a réalisé une course historique sur la reine des distances.
Pour le média américain, cette course, avec à la clé un incroyable record du monde en 46’40’’, est la performance la plus exceptionnelle des Jeux. Non seulement parce que le Chinois a détruit le temps de référence, mais également parce qu’il a relégué ses adversaires à un rang de faire-valoir.
Via un calcul précis, Swim Swam a attribué la note de 1099 points à Pan Zhanle contre 1060 pour Léon Marchand dans le 400 mètres quatre nage. Et ce malgré les six secondes d’avance affichées à l’arrivée sur le Japonais Tomoyuki Matsushita. Le Français pourra se consoler en constatant qu’il a signé trois des cinq performances les plus dominantes à Paris, son 200 mètres quatre nages se classant troisième et son 200 mètres brasse cinquième.