S’il est un club qui impressionne en Ligue des champions cette saison, c’est bien le Stade Brestois. Après deux journées – et deux succès signés aux dépens des Autrichiens de Sturm Graz (2-1) et du RB Salzbourg (0-4) – les Bretons occupent la deuxième place d’un classement général à 36 équipes. Une belle surprise.
Oui mais voilà, la suite s’annonce corsée pour le SB29, qui a rendez-vous la semaine prochaine avec le Bayer, champion d’Allemagne en titre, puis verra dans son parcours le Barça et le Real Madrid se dresser sur son passage. Avec un tel départ néanmoins, tous les espoirs sont permis aux Brestois, qui légitimement peuvent prétendre à voir la suite du tournoi.
Passée la phase initiale de huit matches en effet, Brest, en figurant dans les huit premiers, pourra rallier directement les huitièmes de finale – ou les barrages (16e de finale) en cas de positionnement entre la neuvième et la 24e place. Une qualification pour la seconde phase qui induirait un sérieux casse-tête pour la direction bretonne.
Le Stade de France en vue ?
Alors que les Brestois ont dû délaisser leur stade Francis-Le Blé pour évoluer dans l’enceinte du Roudourou, à Guingamp, conformément aux exigences structurelles de l’UEFA pour l’accueil des affiches de C1, le stade de l’EAG ne répondrait pas en revanche au cahier des charges voulu par l’instance continentale pour la phase à élimination directe.
En conséquence, s’il figure dans les 24 premiers au soir du 29 janvier prochain, le SB29 devra trouver une nouvelle pelouse. Le Roazhon Park de Rennes serait le moins loin (à 250 km tout de même), mais Brest initialement avait écarté cette option. Sur le ton de la boutade, le président Denis Le Saint avait évoqué le Stade de France cet été. Alors peut-être…