Griezmann, la sentence tombe

S’il a annoncé le 30 septembre dernier qu’il mettait un terme à sa carrière en équipe de France, Antoine Griezmann n’en demeure pas moins un joueur de l’Atlético de Madrid. Et à trente-trois ans, l’offensif tricolore a encore du carburant dans le moteur. Il l’a encore prouvé dimanche en permettant à son équipe de se sortir d’un bien mauvais pas face à Leganes (3-1, 10e journée de Liga). De quoi faire gloser en France.

Buteur pour les Colchoneros, « Grizou » a donné l’avantage aux siens hier après que l’Atlético a été mené pendant plus d’une heure dans son propre stade. Combattif comme à son habitude, le Français n’a pas lésiné sur les efforts et a donc donné quelques motifs de désespoir dans l’Hexagone. Observateur pour la chaîne L’Équipe, Ludovic Obraniak n’a pas caché son désappointement en pensant aux Bleus. Et il l’a dit avec une ironie mordante. « C’est dommage qu’il soit rincé… Pour l’équipe de France ça aurait été pas mal. »

« Quelle bêtise », lâche Obraniak

Et le consultant de lâcher à trois reprises une triste : « Quelle bêtise. » Un point de vue tranché, comme celui de Raymond Domenech dont la teneur n’a pas été exactement la même. S’il a semblé déplorer lui aussi le départ d’Antoine Griezmann de l’équipe de France, l’ancien sélectionneur a été clair : « C’est lui qui a tourné la page. Il a dit qu’il ne voulait plus venir. Alors arrêtons ce débat-là. » Reste qu’un coup de théâtre ne serait pas pour déplaire à certains.

À plusieurs reprises depuis qu’Antoine Griezmann a fait son annonce, des voix se sont élevées pour laisser entendre que le Mâconnais pouvait revenir, en fonction des circonstances, pour s’offrir peut-être une dernière pige lors du Mondial 2026. Vingt ans après, la star tricolore pourrait-elle emprunter le même type de chemin que celui que Zinedine Zidane avait choisi pour la Coupe du monde 2006 ?