Bagarre entre deux joueurs du XV de France après une soirée arrosée !

L’heure de la rentrée s’apprête à sonner pour le XV de France. Les 42 joueurs convoqués par Fabien Galthié sont en effet attendus à partir de dimanche pour entamer la préparation du premier test d’automne, le 9 novembre, face au Japon. Une rentrée forcément particulière au vu des événements de l’été dernier. Et on ne  parle pas du titre olympique décroché par Antoine Dupont avec les Bleus du VII.

La tournée en Argentine a en effet été marquée par plusieurs incidents. Après Melvyn Jaminet, exclu du groupe France pour des propos à caractère raciste diffusés sur les réseaux sociaux, Oscar Jégou et Hugo Auradou, ont été l’objet d’une plainte pour viol après une sortie en boîte et sont toujours dans l’attente de la décision de la justice argentine, la tendance allant à un non-lieu.

« Des abus dans le cadre de coutumes existantes »

Ces deux événements ont conduit le staff du XV de France à faire signer une charte de bonne conduite aux joueurs tricolores. «  Il y a trois points saillants dans la charte. D’abord le rapport à l’alcool. Sans autorisation, c’est interdit. Le point 2 concerne l’automédication. Tout doit être déclaré. Enfin, le troisième point interdit la présence dans notre lieu de vie de personnes étrangères, sauf autorisation. Tous ont dit oui », a ainsi expliqué Fabien Galthié dans les colonnes de L’Equipe.

Et le staff devra être d’autant plus vigilant que ces incidents de l’été dernier ne sont pas des cas isolés. L’Equipe révèle ainsi que lors de la dernière Coupe du monde, deux joueurs en étaient venus aux mains lors d’une soirée arrosée à Aix-en-Provence. « J’ai entendu tout ça. Je ne peux pas le nier. Attention, le mot « sortir » n’est pas un mot interdit pour moi. Je pense qu’on a besoin de sortir, d’aller à la rencontre des gens, a confié le sélectionneur tricolore à ce sujet. Si on parle de la consommation d’alcool ou de substances interdites, c’est autre chose. Sûrement qu’il y a eu des abus dans le cadre de coutumes existantes. Mais pendant cinq ans, c’était quand même très bien contrôlé par les joueurs. Par les joueurs, pas par nous. »