« Il fait un peu le mariole »: Félix Lebrun se lâche sur son frère

Il a tenu toutes ses promesses, ce « Lebruntico ». Le choc entre les frères Lebrun samedi soir, en quarts de finale du WTT de Montpellier, a offert un dénouement inédit, avec la toute première victoire de Félix face à son grand frère Alexis, en cinq confrontations.

Mais on retiendra aussi ce point délirant, au cours du troisième set, remporté par Félix Lebrun. Dominateur, le double médaillé olympique a mené l’échange mais s’est longtemps heurté à la défense acharnée de son aîné avant d’avoir tout de même le dernier mot. Et ce qui s’est vu dans leur regard juste après le point, c’est que les deux frangins, très joueurs, ont apprécié cette belle empoignade.

« Il ramène tout, en plus il fait un peu le mariole, il saute dans tous les sens, c’était super sympa, s’est amusé Félix Lebrun auprès de L’Equipe après sa victoire. Il n’y a pas eu tant de points exceptionnels comme ça dans le match, mais celui-là est extraordinaire. »

Le chambrage de Félix Lebrun après sa victoire

On a vu Alexis Lebrun mettre le genou à deux reprises, jouer un coup en sautant, utiliser les deux mains pour ramener un revers. En vain. « J’ai un petit peu craqué à la fin, mais c’était dingue, j’ai glissé, je suis tombé deux fois, le point n’avait pas trop de sens, ça m’a fait rire car je me disais : ce n’est pas possible, il faut qu’il y en ait un qui fasse une faute », a confié le champion d’Europe.

Les deux frangins aiment la castagne. Ils n’hésitent pas aussi à se chambrer après les matches. Après avoir enfin « tué le frère », en le battant pour la première fois, Félix Lebrun a marqué le coup, pour montrer qu’il était chez lui, qu’il était le patron.

« Alexis était au courant, on en a parlé avant, rigole-t-il. J’ai fait exactement la même célébration que lui aux (Championnats de) France, en guise de revanche.  » Et s’il n’est pas monté sur la table, pour reproduire l’image d’Alexis Lebrun en mars dernier après sa victoire, c’est parce que son père l’en a dissuadé, pour éviter que la table ne bascule. Sinon, c’était parti pour.