OM-PSG: Un scandale arbitral confirmé !

Il n’y a pas eu de match, dimanche, entre l’OM et le PSG. La rencontre a en effet été à sens unique et le ton a été donné dès la 7e minute lorsque Joao Neves a repris victorieusement un service en or de Bradley Barcola. Les Marseillais étaient sous l’eau et le Classique a définitivement basculé quinze minutes plus tard avec l’expulsion d’Amine Harit.

Coupable d’une semelle sur le torse de Marquinhos, l’international marocain a eu beau protester avec vigueur, l’arbitre de la rencontre s’est montré inflexible, conforté par l’assistance vidéo, et sa décision n’a pas manqué de provoquer une vive controverse. Si Roberto de Zerbi et ses joueurs sont restés très mesurés, la décision de François Letexier a été dénoncé de toutes parts.

« Il a niqué le match c’est une dinguerie », a ainsi écrit Pierre-Emeryck Aubameyang tandis que Florent Sinama-Pongolle dénonçait un « rouge scandaleux ». Fidèle à lui-même, Joey Barton y voyait même la preuve d’une corruption. « En France, on dit que les arbitres sont corrompus. On dit que les Qatariens achètent les arbitres. Cette décision pue vraiment. Pourquoi pas d’assistance vidéo ? », s’est-il indigné.

Marquinhos pointé du doigt

A peine moins virulent, Johan Micoud a lui aussi pointé du doigt la décision de l’arbitre breton. « On n’arbitre pas un match OM-PSG de la même manière qu’un autre match. En plus, c’est l’affiche de la ligue. Les deux équipes sont en haut du classement. C’est la loupe, c’est la vitrine de notre ligue. Si tu mets un rouge, c’est que vraiment il y a quelque chose de flagrant là », a-t-il commenté dans L’Equipe du Soir.

« Moi, je suis d’accord avec Amine Harit. Il dit  »Je ne le vois pas arriver », c’est vrai, parce qu’il est de côté, et de l’autre côté il y a Marquinhos qui arrive et qui le devance, et il l’effleure, a-t-il renchéri, adressant également un tacle à Marquinhos. Et après, j’en veux à Marquinhos parce que franchement, il n’a pas mal marqué, il a dû prendre un coup de crampons, mais il est resté cinq minutes au sol, . J’avais l’impression qu’il avait vraiment mis un impact fort sur les côtes et j’avais peur. Mais quand tu vois le ralenti, il n’y a presque rien. Alors un jaune, oui, je veux bien, mais quand tu mets un rouge aussi rapidement, il faut être sûr de soi. Et derrière, le VAR ne dit rien encore… Cette action-là tue le match, c’est fini. »