Après trois années passées au Real Madrid – en plus de ses deux saisons validées entre 2013 et 2015 – pour deux titres de champion d’Espagne, deux Ligues des champions, une Coupe du Roi, deux Supercoupes d’Espagne, deux Supercoupes de l’UEFA et une Coupe du monde des clubs ajoutés au palmarès de la Maison blanche, Carlo Ancelotti se retrouve dans la tourmente.
Malgré l’arrivée spectaculaire de Kylian Mbappé dans les rangs merengues cet été, le Real cette saison peine à trouver la bonne carburation, littéralement humilié à Bernabeu ce week-end par le FC Barcelone et déjà décroché dans la course au sacre en Liga, à six longueurs de son (presque) infaillible rival catalan. Cela sans compter une surprenante défaite enregistrée sur la scène européenne au profit du Losc, le 2 octobre dernier.
Xabi Alonso, le choix du roi
Plusieurs médias en Espagne, dont Relevo et le quotidien Sport, font état d’une lassitude généralisée dans les coulisses madrilènes, où l’illustre technicien italien semble pour la première fois véritablement fragilisé. Notamment auprès d’un vestiaire qui s’interrogerait sur les choix du « Mister », trop peu enclin à jouer d’un turn over pour permettre aux pépites que sont Arda Güler ou Endrick, entre autres, de s’exprimer.
Si le président Florentino Pérez a toujours été un soutien solide pour Carlo Ancelotti, la tendance serait bien à la rupture prochaine, d’autant que la direction du club a déjà ciblé son entraîneur idéal pour prendre la relève. Sous contrat avec Leverkusen jusqu’en juin 2026, Xabi Alonso jouit d’une clause contractuelle lui permettant de rallier l’été prochain l’un des trois mastodontes dont il a défendu les couleurs en tant que joueur: Liverpool, le Bayern et… le Real Madrid.