Cela restera la dernière image de Zinedine Zidane sur un terrain de football. Buteur en début de match grâce à une incroyable Panenka face à Gianluigi Buffon, le n°10 tricolore quitta définitivement les pelouses sur un carton rouge reçu après un coup de tête donné à Marco Materazzi lors de la finale de la Coupe du monde 2006 face à l’Italie. Un coup de boule adressé par ZZ en réponse à des mots doux du défenseur italien au sujet de sa sa sœur.
« Tout ça est entièrement vrai et ceux qui ont joué au football le comprennent, a confié à ce sujet Marco Materazzi au micro de RMC. Mais voilà, j’ai répondu ça et il s’est passé ça. » Mais à en croire l’ancien défenseur central, cette altercation avec Zinedine Zidane trouve son origine dans un accrochage qu’il aurait eu quelques minutes plus tôt avec Gennaro Gattuso suite à un autre coup de tête du n°10 français, cette fois sur corner.
Un autre coup de tête de Zinedine Zidane à l’origine de tout
« Au départ c’est la faute de Gattuso. Ce qu’il s’est passé, c’est que pendant la première période de la prolongation, je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a eu un arrêt énorme de Buffon. Et sur cette action, en réalité, je me prends la tête avec Gattuso parce qu’il me reproche de ne pas avoir été au marquage de Zidane qui avait frappé alors que j’étais supposé être au marquage de Trezeguet, a-t-il raconté. C’était lui, Gattuso, qui devait être au marquage de Zidane. Donc en réalité on s’est pris la tête lui et moi en disant: ‘c’est ta faute, c’est ma faute’. Et ensuite ce qu’il s’est passé, c’est que j’ai dit que si je n’avais pas retenu Zidane on aurait été en difficulté. On s’est retrouvé à se clasher, il y avait de la nervosité et voilà ce qu’il s’est passé derrière. »
Et les regrets peuvent être d’autant plus grands pour les Français que Marco Materazzi reconnait sans mal la supériorité des Bleus. « La France était plus forte que nous sur cette finale. Que ce soit techniquement ou physiquement », a-t-il lancé, ajoutant : « Il faut aussi savoir reconnaître ses limites et les Français étaient plus forts que nous. »