L’histoire entre Bilal Coulibaly et les Washington Wizards ne va pas s’arrêter dans l’immédiat. Sélectionné en septième position par les Indiana Pacers à l’occasion de l’édition 2023 de la Draft NBA et immédiatement envoyé dans la franchise du District de Columbia, l’arrière ou ailier français avait alors apposé sa signature sur un contrat de deux ans avec des options pour deux saisons supplémentaires et valorisé à 30 millions de dollars (27,6 millions d’euros), ce qui est le standard pour un joueur sélectionné au premier tour de la Draft.
Par l’intermédiaire d’un communiqué publié ce mardi, les Wizards ont annoncé avoir activé l’option lui permettant de prolonger l’engagement du natif de Saint-Cloud pour une saison supplémentaire, soit jusqu’en 2026. Une annonce qui intervient alors que l’international français vice-champion olympique l’été dernier lors de Paris 2024 réalise une entrée en matière convaincante dans la saison 2024-2025. En effet, il émarge à 16 points, 4,7 rebonds et 3,3 passes en moyenne sur ses trois premiers matchs.
Coulibaly monte en puissance
Des performances qui sont dans la droite ligne de celles enregistrées à l’occasion de sa première saison complète dans le championnat nord-américain de basketball. Le joueur de 20 ans avait alors compilé 8,4 points et 4,1 rebonds en moyenne lors de ses 63 apparitions sous le maillot des Wizards. Cette prolongation de contrat va également de paire avec des responsabilités étendues sur le parquet.
« J’ai prouvé aux entraîneurs que je pouvais aller au cercle, prendre un tir en sortie de dribble, et tout le reste, avait-il confié face à la presse dans des propos relayés par le site spécialisé BasketUSA. Les entraîneurs l’ont vu, et maintenant ils croient en moi. Brian Keefe l’a vu, et il s’est dit que je pouvais le faire. Il m’a alors donné beaucoup plus de responsabilités. » Avec l’assurance d’évoluer en NBA pour les deux prochaines saisons, Bilal Coulibaly va pouvoir poursuivre sa montée en puissance au sein d’une équipe qui ambitionne de retrouver les play-offs.