Immense frayeur pour Julian Alaphilippe qui a frôlé la mort

Julian Alaphilippe est souvent tombé ces deux dernières années. Le coureur de la Quick-Step a d’ailleurs dû mettre un terme à sa saison et à son aventure au sein du Wolfpack en raison d’une chute lors des récents Championnats du monde. Il y a deux ans, le double champion du monde tricolore avait même frôlé le pire lors de Liège-Bastogne-Liège. Pris dans une chute collective, il avait en effet terminé contre un arbre dans un ravin.

Incapable de bouger, le natif de Saint-Amand-Montrond avait provoqué une immense frayeur à Marion Rousse, qui officiait aux commentaires pour France Télévisions. Victime au final de deux côtes cassées, d’une fracture de l’omoplate et d’un pneumothorax, Julian Alaphilippe n’a jamais été le même depuis cette chute. Mais le bilan parait peu de choses au regard des drames qui ont endeuillé le peloton ces derniers mois. Gino Mader lors du Tour de Suisse ou la jeune Suissesse Muriel Furrer ont perdu la vie en course.

De nombreux décès à l’entraînement ces dernières années

Mais les cyclistes vivent avec la peur à chaque sortie d’entraînement selon Marion Rousse. « Presque à chaque sortie Julian aussi a des altercations. Il est frôlé et a très peur », a-t-elle confié auprès du Parisien. A tel point qu’elle espère que son fils Nino ne marchera pas dans les pas de ses parents en devenant coureur cycliste. « On nous dit souvent avec Julian : « Votre fils va forcément devenir cycliste plus tard. » Mais, au fond de moi, je ne le souhaite pas. J’aurais trop peur pour lui quand il irait s’entraîner », a-t-elle soufflé.

Ces dernières années, plusieurs coureurs ont trouvé la mort lors de sorties d’entraînement. Les cas les plus emblématiques sont évidemment ceux de Michele Scarponi et de Davide Rebellin, décédés sur les routes italiennes, mais Thomas Bouquet (19 ans) cet été en Normandie ou Tijl de Decker, l’été dernier en Belgique