Antoine Dupont, les lourdes accusations d’un proche

Le traumatisme de l’élimination face à l’Afrique du Sud à la Coupe du monde à peine effacé, Antoine Dupont a vécu une année 2024 en or. Non content de signer un impressionnant doublé avec le Stade Toulousain, avec la Champions Cup en mai et le Top 14 en juin, le demi de mêlée tricolore a enchaîné avec les Jeux Olympiques, se parant d’or avec l’équipe de France de rugby à 7. De quoi assouvir sa soif de victoires.

L’ancien Castrais ne goûte guère la défaite. Et ce depuis son plus jeune âge. En témoigne l’anecdote livrée par son grand frère dans les colonnes de L’Equipe. « On était du genre à inviter tout le temps du monde à la maison pour jouerOn passait beaucoup de temps ensemble. Le sport nous réunissait, a tout d’abord expliqué, Clément, de trois ans son aîné. Le problème, c’est qu’il n’acceptait pas de perdre, aux dames comme dans tout.. S’il se voyait en difficulté, il changeait les règles du jeu en cours de partie de façon à pouvoir reprendre le dessus. Il m’arnaquait à chaque fois et il était content ! »

Antoine Dupont peut être rapidement infect

Un côté mauvais perdant confirmé par sa mère. « Antoine, si on l’avait écouté, il aurait pratiqué tous les sports, a-t-elle expliqué au sujet de celui qui jouait au rugby, évidemment, mais également au foot, au basket, au volley, au tennis, au ping-pong ou à la pétanque, ajoutant: « C’est vrai qu’il était mauvais perdant. Il s’énervait facilement. Heureusement, Clément finissait toujours par céder. Sinon, on y serait encore… »

Dans le documentaire Dupont, naturellement, diffusé sur Canal+, Clément Dupont avait déjà évoqué cet aspect de la personnalité du Toulousain. « C’est un horrible compétiteur. Il ne supporte pas être dans la défaite. Que ce soit un lundi après-midi pour faire une partie de ping-pong. Je sais qu’il peut être rapidement infect. Je l’ai vécu », avait-il confié, tandis que sa mère livrait une autre anecdote: « Il a toujours bien aimé commander. Je lui disais toujours : ‘Il faudra trouver un métier où tu seras chef parce que sinon ça n’ira pas.’ »