France – Nouvelle-Zélande, le match en direct
Une semaine après avoir torpillé le Japon pour le premier de ses trois test-matchs (52-12), le XV de France enchaîne samedi avec une opposition d’un tout autre calibre. Les hommes de Fabien Galthié affrontent ainsi la Nouvelle-Zélande du côté du Stade de France (21h10). Si les All Blacks sont moins tranchants qu’à une époque, ils n’en restent pas moins extrêmement dangereux. Un vrai test pour les Français.
Et les deux équipes se retrouvent là où elles s’étaient quittées il y a un peu plus d’un an, lorsque la France l’avait emporté en ouverture de la Coupe du monde 2023 (27-13). Autant dire que les Néo-Zélandais aimeraient bien prendre leur revanche sur la bande à Antoine Dupont.
France – Nouvelle-Zélande, les compos officielles
Du côté de la composition du XV tricolore, absence confirmée de Matthieu Jalibert qui a quitté le groupe, mécontent de sa place de réserviste. En revanche, pas de problème pour le capitaine Dupont, aligné notamment aux côtés de Ramos et Alldritt.
France : Buros – Villière – Fickou, Moefana – Bielle-Biarrey – Ramos – Dupont – Alldritt, Roumat, Boudehent – Meafou, Flament – Tatafu – Mauvaka – Cros
Nouvelle-Zélande : Jordan – Reece, Ioane, J.Barrett – Clarke – B.Barrett – Roigard – Sititi, Savea, Finau – Vaa’i, Barrett – Lomax – Taylor – Williams
France – Nouvelle-Zélande, sur quelle chaîne voir le match ?
Le coup d’envoi du test match entre la France et la Nouvelle-Zélande sera donné ce samedi 16 novembre à 21h10. La rencontre aura lieu au Stade de France et sera dirigée par M. Amashukeli (Géorgie). Elle sera diffusée en direct sur la chaîne TF1 et en streaming sur la plateforme TF1+.
Pour parachever son oeuvre du jour, Thomas Ramos réalise un superbe 50-22 pour aller chercher une bonne touche dans la moitié de terrain adverse.
Les visiteurs accusent le coup, avec une faute de main à l’entrée des 22 adverses. Le Stade de France donne de la voix, à l’orée des dernières minutes de cette partie !
Les Japonais ne lâchent pas le morceau, et se montrent dans les 22 opposés. Mais ils se heurtent aussi à une grosse défense, symbolisée par un contre-ruck XXL réussi par Paul Boudéhent.
Louis Bielle-Biarey en a encore sous la chaussure ! Il le démontre en prenant le relais de Mauvaka sur l’aile gauche, tout en slalom, mais il manque de soutien à l’entrée des 22 adverses.
Sortie d’un Antoine Dupont forcément acclamé et remplacé par Maxime Lucu à la mêlée.
Transformation réussie par Thomas Ramos, pour une avance de 40 points en faveur des Bleus.
Les Bleus repartent dans le bon sens, avec un bon décalage côté gauche, qui permet à Mauvaka de débouler dans les 22 et d’être repris tout près de la ligne d’en-but. Le jeu file ensuite sur la droite, avec une charge conclue victorieusement par Boudéhent, en tendant le bras, pour son deuxième essai personnel.
La transformation sera manquée dans la foulée.
Folle séquence pour le nouvel entrant japonais, le Bordelais Tevita Tatafu. Après un premier essai refusé sur un ballon porté, le pilier intercepte une transmission de Jalibert et file jusqu’à l’en-but malgré un retour désespéré de Bielle-Biarrey.
Petit rappel à l’ordre de l’arbitre auprès d’Antoine Dupont après des fautes répétées françaises en défense. Cela offrira une excellente pénaltouche aux visiteurs.
Il y a également eu du coaching côté asiatique. La charnière a été entièrement changée, avec les apparitions de Shinobu Fujiwara à la mêlée et Takuro Matsunaga à l’ouverture. Le pilier Morikawa prend aussi la place d’Okabe.
La transformation est concrétisée par Ramos, sans trop de difficulté.
La puissance du XV tricolore en action ! Le travail des avants permet à Dupont de s’échapper sur l’aile droite et atteindre les 22. Colombe prend efficacement le relais, avant de voir son partenaire rochelais Boudehent aplatir au physique !
Pas mal de coaching de la part de Fabien Galthié. L’ensemble de la première ligne est modifiée, avec les entrées de Wardi, Marchand et Colombe Reazel. Matthieu Jalibert supplée également Léo Barré, pour un replacement à venir de Thomas Ramos à l’arrière.
Le Toulousain Naoto Saito se charge de réussir la transformation pour valider cet essai.
La réaction au score des Japonais ! Après des bons croisements et une accélération de Naikabula, c’est l’ouvreur Tatekawa qui est servi sur un plateau côté gauche, le long de la ligne de touche. Malgré un retour fulgurant de Dupont, il parvient à aplatir.
Nouvelle séquence supersonique des Bleus, qui permet à Barré de réaliser une belle chevauchée sur l’aile droite, le long de la ligne de touche. Arrivé dans les 22, le stadiste remet dans l’axe, vers Attisogbe, qui cafouille la réception. Dupont a suivi et va aplatir, mais l’arbitre estime que son partenaire avait réalisé un en-avant au préalable.
Tentative d’offensive des Nippons, qui leur permet d’atteindre la moitié de terrain adverse. Mais la bonne défense française, sur le maul, les met à la faute, avec une sortie tardive.
Thomas Ramos valide de nouveau cet essai avec la transformation au pied. Le score est à présent de 38 à 0.
La seconde période démarre comme la première ! Les Bleus récupèrent le ballon haut, dans les 22 opposés, ce qui permet à Dupont de servir Gros, à hauteur, côté droit, pour l’essai imparable de avant.
C’est la pause, sur ce score sans appel de 31 à 0 pour le XV de France. Domination nette des joueurs de Fabien Galthié, tant sur les phases de conquête que sur la vitesse sur les extérieurs. Le seul Louis Bielle-Biarrey a fait mal, avec deux essais personnels et une implication sur l’essai d’Alexandre Roumat. Le Stade de France passe une très belle soirée jusque-là, pour le début de cette tournée d’automne !
Ballon volé par les Bleus sur une touche adverse. Mais le coup de pied à suivre d’Attisogbe est trop puissant pour mettre suffisamment sous pression les Nippons.
Essai japonais … de courte durée ! Après une belle percée de Shuhei, c’est Fifita qui file sous les poteaux, sur ce qu’on pense être une transmission à hauteur de Riley, à l’entrée des 22. Mais après révision vidéo, il s’avère que la passe était en fait un en-avant sur un plaquage adverse.
Encore excentré côté droit, Ramos manque la transformation. On en reste donc à 31-0 à environ cinq minutes de la pause.
Ca continue de dérouler pour les Bleus ! Sur une touche mal assurée par les Japonais, dans leur moitié de terrain, Mauvaka se saisit de la balle et déboule le long de la ligne de touche jusqu’à l’en-but. Et de 5 désormais !
A noter la sortie de Thibault Flament, visiblement touché aux côtes. Le Rochelais Paul Boudéhent le supplée au sein des avants.
Le jeu se concentre inexorablement dans la moitié de terrain des Japonais, qui peinent à se dégager efficacement, même au pied.
La transformation ne sera qu’une formalité pour Thomas Ramos.
Le show Bielle-Biarrey continue ! Nouvelle combinaison de l’ailier de l’UBB avec son coéquipier en club, Moefana. Les cannes du numéro 11 font la différence le long de la ligne de touche pour son deuxième essai personnel et déjà le quatrième de son pays.
Très actif, Bielle-Biarrey est de nouveau trouvé sur l’aile gauche, près de la ligne de touche, mais son énième coup de pied rasant finira cette fois-ci en touche, à la grande déception du Bordelais.
Peu de choses fonctionnent offensivement pour les Japonais. Même sur les échanges au pied, les Bleus ont le dernier mot, à l’image d’une bonne touche trouvée par Barré dans la moitié de terrain adverse.
Un peu plus axial, Ramos réalise un deux sur trois sur transformation, pour un score de 19 à 0 désormais.
La vitesse fait encore la différence pour les Bleus ! Et encore à gauche, avec une action copie-conforme pour Bielle-Biarrey, qui tape à suivre pour lui-même à l’entrée des 22. Il est trop court face au dernier défenseur, mais Roumat a suivi et parvient à aplatir, malgré une finition pas très académique.
Pénaltouche française dans les 22 adverses. Le lancer est mal assuré mais est sauvé par Moefana. L’attaque se poursuit, mais les locaux sont sanctionnés pour un déblayage illicite.
Ballon porté pour les Bleus, non loin de la ligne médiane. Dupont extrait le ballon mais sa passe vers l’aile droite termine dans le dos de Ramos. On reviendra tout de même à un hors-jeu nippon sur la précédente phase de jeu.
Gros travail des avants à l’entrée des 22 japonais. Tatafu, sur une chistéra de Dupont, puis Meafou, rapprochent les Bleus de la ligne d’en-but, mais un bon contest asiatique devant Ramos occasionne un en-avant des hommes de Fabien Galthié.
Sur une transformation plus évidente que la précédente, Ramos ne tremble pas et ajoute deux points au compteur des siens.
Le réalisme français fait mal dans ce début de partie ! On retrouve Bielle-Biarrey qui combine avec son partenaire girondin Moefana pour atterrir tout près de la ligne de l’en-but. Cela crée un déséquilibre dans la défense japonaise. Ramos en profite pour taper une diagonale vers l’aile gauche et servir sur un plateau Gailleton pour déjà le deuxième essai tricolore !
Sur une séquence qui se prolonge tout près des poteaux français, les Japonais obtiennent dans un premier temps une pénalité, mais l’arbitre se ravise, considérant qu’une obstruction illicite a été commise par un avant asiatique. Cela permet à Dupont de dégager son camp au pied.
Bonne séquence offensive des Nippons sur le coup de pied de réengagement, qui met les Français à la faute. Bien qu’en position pour une pénalité, les joueurs d’Eddie Jones tablent sur une pénaltouche dans les 22 des Bleus.
Excentré côté gauche, le long de la ligne de touche, Thomas Ramos voit son coup de pied de transformation passer à côté. On en reste à 5-0.
Ca commence fort pour les Bleus, avec des ailiers très actifs d’entrée ! Après une première accélération d’Attisogbe, côté droit, pour atteindre le camp adverse, c’est Bielle-Biarrey qui est décalé à gauche, le long de la ligne de touche. Au duel, il tape à suivre pour lui-même et devance par sa vitesse Tuitama pour légèrement aplatir dans l’en-but. Après révision vidéo, l’essai est bel et bien validé.
Première alerte pour les Bleus, avec une tentative de dégagement au pied de Dupont, contrée par le deuxième ligne Dearns, à l’entrée des 22 tricolores. Les locaux se retrouvent acculés devant leur en-but, mais profitent d’un en-avant adverse sur la sortie de ruck. Mêlée française !