L’équipe de France a bien terminé l’année. Trois jours après un nul coupable face Israël au Stade de France (0-0), les Bleus sont allés l’emporter en Italie (1-3), validant du même coup leur première place de leur groupe. Et si le jeu proposé par les vice-champions du monde à Milan n’a pas été forcément emballant, Didier Deschamps pouvait se réjouir du visage affiché par ses troupes.
Pour autant, le sélectionneur tricolore est apparu quelque peu marqué à l’issue de la rencontre. « Vous pouvez dire ce que vous voulez, mais ça va. Je suis déconnecté, donc ça me va très bien », a-t-il tout d’abord lancé au micro de TF1 sur un ton encore léger, ajoutant: « Vous pouvez dire ce que vous voulez, mais ça va. Je suis déconnecté, donc ça me va très bien. »
Didier Deschamps reconnaît une lassitude
De passage au micro de La Chaîne L’Equipe, Didier Deschamps s’est montré plus prolixe sur ces critiques qui l’accablent. « Je suis réaliste, je sais que ça fait 12 ans qu’on en a marre de voir ma tronche. Moi, je suis en contact avec le monde de tous les jours. Je ne vais pas me cacher quand ça ne va pas ou que ça va moins bien », a-t-il soufflé, apparaissant véritablement affecté
Et Didier Deschamps de rappeler les nombreux changements avec lesquels les Bleus doivent composer. « Avec tout ce qui a été fait ces dernières années et le fait d’être tout en haut, ça mène à une attente, une exigence. Mais les joueurs changent, et ça prend du temps pour faire la transition », a-t-il soufflé après avoir fait remarquerque la France n’est pas la seule grande nation à souffrir. « Vous savez, quand on a fait nul contre Israël, vous avez vu ce qu’ont fait le Brésil et l’Argentine ? Un nul pour les Brésiliens et une défaite pour les Argentins. On ne peut pas gagner tous les matches », a-t-il lancé.