Laporte défend Galthié

Quand un ancien sélectionneur défend le nouveau. Bernard Laporte apporte tout son soutien à Fabien Galthié sur fond d’affaire Matthieu Jalibert née du souhait de l’ouvreur international de l’UBB, apprenant qu’il ne ferait pas partie du XV de départ de l’équipe de France face à la Nouvelle-Zélande (ni même des remplaçants), samedi dernier au Stade de France, de quitter le rassemblement. Dans les colonnes de Midi Olympique ce lundi, Laporte revient d’ailleurs sur les conditions dans lesquelles s’est fait le départ du numéro 10 de Bordeaux-Bègles, que Galthié avait commenté ensuite dans des termes qui n’ont pas plus à tout le monde.

« Les déclarations de Fabien ne sont pas méchantes. Ce n’est pas Galthié qui a viré Jalibert, c’est Jalibert qui a voulu partir. Ce n’est pas la même chose », insiste bien l’ex-patron du rugby français, qui rappelle également que les décisions reviennent à Fabien Galthié et à personne d’autre. « Fabien est le patron du XV de France, il a jugé que la complémentarité entre Ramos et Dupont était précieuse, que Dupont pouvait jouer à l’ouverture. Point barre. Ce sont les choix d’un sélectionneur. Rien d’autre. C’est le boulot d’un sélectionneur. Fabien prend ses responsabilités, il les assume. »

Laporte : « L’équipe qui domine le monde aujourd’hui, c’est l’Afrique du Sud. Ne nous enflammons pas »

De la même façon, Laporte prend la défense de son ancien homologue en ce qui concerne les derniers résultats des Bleus avant ce magnifique exploit de samedi dernier face aux All Blacks. « La défaite en quarts de finale (de la Coupe du monde 2023) a été un traumatisme. Un vrai coup d’arrêt. Moi le premier, j’étais convaincu que nous serions champions du monde. Alors, mettez-vous à la place des joueurs ! La gifle contre l’Irlande, c’est que les mecs avaient encore tous la tête au fond du seau. »

Ce n’était plus du tout le cas ce week-end face aux Néo-Zélandais. Toutefois, le directeur du rugby du club de Montpellier attend davantage des Bleus avant de s’enflammer. « En France on est heureux quand on gagne seize médailles d’or quand tous les autres pays organisateurs en remportent trente habituellement. Ça me fait marrer (…) Ne nous enflammons pas : l’équipe qui domine le monde aujourd’hui, c’est l’Afrique du Sud. »