Vingt-cinq victoires, dont un incroyable triplé Tour d’Italie-Tour de France-Championnat du monde et deux Monuments – Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie -: Tadej Pogacar a survolé la saison en 2024. Au point que de nombreux observateurs voient en lui le plus grand cycliste de l’histoire. Sa domination fut telle cette année, qu’il n’y a que deux courses sur lesquelles il n’a pas levé les bras: Milan San Remo (3ème) et le Grand-Prix de Québec (7ème).
Pourtant, à en croire son directeur sportif, l’Espagnol Fernandez Matxin, le Slovène n’est pas au sommet de son art. Le dirigeant de la Team UAE-Emirates est ainsi persuadé que son leader a encore une marge de progression. « Ce n’est pas que j’y crois, c’est que j’en suis convaincu. Je n’en doute pas. Evidemment, ce ne sera pas une marge de 30%, mais je ne sais pas si cela peut être de 5 %, 2 %, 1 %. Il sait comment le faire et comment l’exécuter », a-t-il ainsi confié.
Tadej Pogacar sur la Vuelta la saison prochaine
« Nous allons évidemment aussi pointer les courses qu’il nous reste à gagner. De toute façon, on doit continuer à se battre avec des objectifs importants. Si quelqu’un est proche de la perfection, c’est toujours Pogacar », a-t-il poursuivi alors que le Slovène réfléchit avec ses dirigeants au programme de sa prochaine saison.
« J’ai déjà défendu ma victoire dans de nombreuses courses. Parfois ça a marché, parfois non, et ce ne sera pas différent l’année prochaine. Peut-être que seuls les Championnats du monde se démarqueront, car c’est une course spéciale et il est rare que quelqu’un la remporte deux années de suite. Seuls les coureurs les plus spéciaux y sont parvenus (Alaphilippe, Sagan et Bettini au XXIeme siècle, ndlr). Les Championnats du monde seront probablement la course la plus difficile à défendre. Mais je serai encore plus heureux d’aller sur des courses où je n’ai pas encore gagné et d’essayer d’y gagner », a-t-il confié à cet effet, ouvrant ainsi la porte à une présence sur la Vuelta.