Le PSG en danger de mort

Propriétaire du PSG depuis 2011, le Qatar a décidé de laisser le club de la capitale française se financer tout seul. C’est donc la nouvelle mission Nasser al-Khelaïfi: les Rouge et Bleu doivent évoluer dans un grande stade moderne, quitte à tourner le dos au Parc de Princes, la mythique enceinte du club de la porte de Saint-Cloud. La mairie de Paris interdisant tout travaux au Parc, le président du PSG a confirmé la construction d’une enceinte d’au moins 60 000 places dans trois ou quatre ans. Cela marquera la fin d’une époque et nombreux supporters pourraient bien prendre une autre direction.

« J’aime beaucoup le Parc des Princes, tout le monde l’aime. Si j’écoute mon cœur, on ne part pas. Mais aujourd’hui, tout le monde en Europe a des stades de 100 000, 80 000, 90 000 places… On en a besoin, sinon on est morts », a lancé « NAK » sur RMC, jeudi, lors d’une émission de Rothen s’enflamme en direct du Campus PSG à Poissy. Le président du PSG fait ainsi référence au Santiago Bernabéu rénovée à 78 000 places et au futur Camp Nou à 105 000 places en 2026, ou encore à l’Allianz Arena de Munich à 75 000 places.

Le PSG à la traîne au niveau européen

Est-ce vraiment une question de vie ou de mort pour le PSG ? « Oui. On est en France, mais on joue aussi en Europe. On dispute chaque année la Ligue des champions. Si on veut être au même niveau que les autres clubs, et sur le fair-play financier… On a besoin de notre stade. On n’a pas d’autres solutions ». Al-Khelaïfi étant président de l’ECA, l’association européenne des clubs (qui collabore avec l’UEFA), il souhaite désormais rester dans les clous du fair-play financier appliqué par l’instance.

Et de préciser: « La ville ne nous laisse pas le choix. (…) Je ne fais pas de politique. Pour nous, on a besoin d’un stade prêt dans 3-4 ans, on n’a pas de temps à perdre, sinon on est derrière d’autres clubs en Europe. On a besoin de prendre des décisions, de construire le plus vite ». En mai dernier, la nouvelle piste pour la construction d’un stade menait à l’hippodrome de Saint-Cloud, un immense espace qui s’établit sur les villes de Rueil-Malmaison et Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine.