Lando Norris, c’est grave

Avec 62 points d’avance sur son dauphin et rival numéro 1 Lando Norris à trois manches de la fin, Max Verstappen semble promis à un quatrième titre de champion du monde consécutif. Le Néerlandais pourrait d’ailleurs être sacré dès dimanche à l’occasion du Grand Prix de Las Vegas, sachant que les cas de figure qui permettraient à « Mad Max » de sabrer le champagne pour la quatrième fois dès dimanche sont nombreux. Tellement nombreux que Norris ne semble plus garder la moindre illusion d’être champion, même s’il sait que mathématiquement, le coup reste possible.

« On ne sait jamais donc je ne dis pas que c’est fini et je ne dirai pas que c’est fini tant que ce ne sera pas le cas, mais c’est tout de même très mal engagé. Les portes sont quasiment fermées. Il me faudrait beaucoup de chance, c’est un peu comme si je devais gagner trois courses et que Max n’en finisse pas une », analyse le pilote McLaren encore marqué par le scénario de ce Grand Prix du Brésil qui avait permis à Verstappen, pourtant alors en quête d’un succès depuis le mois de juin, de renouer avec la victoire tandis que Norris, maudit, devait se contenter de la 6eme place et de huit maigres petits points.

Norris « déprimé pendant une semaine »

Le malheureux avoue d’ailleurs qu’il était sorti de cette course avec le moral dans les chaussettes. « L’après-Brésil a été difficile pour moi parce que j’ai réalisé que ce serait désormais compliqué d’aller chercher le titre. Nous étions sur une bonne spirale, on remontait petit à petit sur Max et ce n’est pas une chose évidente à réussir car il ne connaît jamais de course sans, mais les choses ne se sont pas passées comme nous l’aurions voulu et j’ai presque encaissé le plus gros écart sur une course depuis le début de la saison (…) Après le Brésil, j’ai été déprimé pendant une semaine parce que j’ai réalisé que les choses étaient désormais hors de mon contrôle, quasiment hors d’atteinte. C’est difficile à encaisser quand on a tant d’espoirs et de convictions et qu’on prend un tel coup. C’était un moment crucial de la saison, c’est assez démoralisant. »

A Las Vegas, il faudra pourtant que celui qui sait qu’il dispose encore d’une carte dans sa manche retrouve le moral et l’envie. Même si on le répète : la plupart des scénarii dimanche à Las Vegas feront le bonheur de son rival.