L’OL vit sur des promesses et des crédits depuis l’arrivée aux commandes de John Textor et sa holding, sans grande assurance sur l’avenir donc. C’est cette incertitude notoire que la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a sanctionnée dernièrement, infligeant aux Gones une interdiction de recrutement et un encadrement de la masse salariale pour cet hiver, mais aussi et surtout une relégation en Ligue 2 à titre conservatoire.
Face à la presse après réception de ce verdict inattendu, le propriétaire américain de l’OL a joué la carte de l’incompréhension, jugeant même « maladroite » la sentence du gendarme financier rattaché à la Ligue de football professionnel. Et pourtant l’avertissement est plus que jamais raisonné et proportionné selon la DNCG.
La DNCG réclame du concret à Textor
Ce samedi dans les pages de L’Equipe, Jean-Marc Mickeler, la patron de l’instance disciplinaire s’en explique: « Le rôle de la DNCG, c’est d’être sceptique par rapport à toute opération qui n’a pas encore été réalisée. » Or toutes les projections présentées par l’OL pour être dans les clous au 30 juin prochain ne sont à cette heure que spéculations.
« Il n’y a pas de décision d’exception pour l’OL. Cette rétrogradation à titre conservatoire est un avertissement, ni plus, ni moins », martèle Jean-Marc Mickeler, qui demande à la direction lyonnaise du concret dans les six mois à venir. Outre le mercato à venir, l’OL entend tirer profit de la revente par son actionnaire de parts au capital du club anglais de Crystal Palace. Sans oublier la fameuse introduction en bourse d’Eagle Group à New York censée rapporter potentiellement 100 millions d’euros à la holding.