Richard Virenque défiguré et largué, la triste histoire

Professionnel au sein de la formation RMO à seulement 21 ans, porteur du maillot jaune sur le Tour de France à 22 ans puis convaincu de dopage avec à la clé une suspension d’un an, Richard Virenque n’en a pas moins poursuivi sa carrière jusqu’à 35 ans. Sans jamais coupé avec le milieu cycliste.

Devenu un consultant en vue sur Eurosport, ce qui n’a pas manqué de faire grincer quelques dents, le Varois a également un temps participé à quelques manifestations cyclistes. A l’été 2006, le septuple vainqueur du maillot à pois sur le Tour était ainsi au départ de l’Alpes Open Tour à Méribel pour participer à une épreuve chronométrée individuelle de six kilomètres. Une course aux très lourdes conséquences.

Et sa femme l’a quitté…

Victime d’une chute, Richard Virenque y a en effet été gravement blessé au visage avec « traumatisme crânien, 32 points de suture, sous morphine pendant six mois ». Et paradoxalement, ç’aurait pu être pire s’il avait porté un casque à en croire l’ancien coureur. « Comme je n’avais pas de casque, le crâne a cassé et l’œdème est ressorti avec le choc. Donc mon front s’est ouvert en deux, ça a été ma chance. Avec un casque, j’aurais eu des séquelles, des lésions, des compressions, des problèmes neurologiques derrière », avait-il expliqué au magazine Pédale.

S’en sont suivis de longs mois de reconstruction. « Monsieur Virenque, ne vous inquiétez pas (…) On va vous décabosser », lui avait confié d’emblée le médecin. « J’étais défiguré pendant les semaines, les mois qui ont suivi », a-t-il soufflé avant de révéler que cet accident avait eu raison de son couple qu’il formait avec Stéphanie depuis 1997. « En plus, après un traumatisme crânien, tu fais une dépression nerveuse pendant huit à douze mois, c’est normal, il faut juste être accompagné », a-t-il balancé, ajoutant: « Le truc, c’est que mon ex-femme a eu la bonne idée de se barrer avec quelqu’un d’autre quand j’étais en bas de la cave. J’étais à ramasser à la petite cuillère. »