Les Wizards vont toujours aussi mal, mais Sarr n’y est pour rien

Alexandre Sarr a tout donné pour tenter de sortir Washington de l’obscurité. Le jeune pivot français de 19 ans sélectionné en 2eme position par les Wizards lors de la dernière draft NBA a sorti une nouvelle fois le grand jeu, dimanche soir à l’occasion du déplacement de son équipe dans l’Indianapolis. Co-meilleur marqueur de la franchise de la capitale avec son coéquipier français Bilal Coulibaly, le Girondin a terminé la rencontre avec un magnifique double-double (17 points à 7 sur 15 aux tirs dont 1 sur 4 à trois points et 14 rebonds) qui lui a permis de battre de nouveau son record de prises (dont 11 rebonds défensifs sur ses 14 de la soirée) depuis ses débuts dans la grande ligue.

Cette troisième meilleure performance offensive de l’ancien intérieur des Wildcats de Perth, en Australie, n’a pas évité en revanche une… onzième défaite d’affilée à ces Wizards qui n’ont plus goûté à la victoire depuis le 31 octobre dernier (à domicile contre Atlanta) et sont actuellement la pire équipe de NBA, avec un bilan (2 victoires, 13 défaites) encore plus catastrophique que celui, dans l’autre conférence (Ouest), de la Nouvelle-Orléans (4 victoires, 13 défaites).

Gros match de Coulibaly aussi

Washington, qui a sombré dimanche en seconde mi-temps (35-28 dans le troisième quart-temps, 23-16 dans le dernier) face à des Pacers emmenés notamment par Tyrese Haliburton (21 points, 9 passes) et Pascal Siakam (22 points, 6 passes, 6 rebonds), se rapproche d’ailleurs dangereusement du (triste) record de la franchise sur ce plan (16 défaites consécutives la saison dernière). Et tandis que Sarr, l’homme du match du côté de la lanterne rouge à l’Est, a également compilé 3 passes, 2 contres et une interception, en osant espérer que cela puisse permettre aux siens de stopper la série noire, Coulibaly a lui aussi brillé, avec 17 points (à 4 sur 9 aux tirs, dont 2 sur 5 à trois points), 6 rebonds, 4 passes, 2 contres et une interception. Mais sans que cela suffise là non plus à relancer ces Wizards qui battent plus que jamais de l’aile ne peuvent rien reprocher à leurs Franchies.