Florentino Perez n’a toujours pas digéré. Après avoir vu Cristiano Ronaldo enchaîner les Ballon d’Or puis Luka Rodric et Karim Benzema remporter la prestigieuse distinction, le président du Real Madrid a cette fois dû se contenter des accessits de Vinicius et Jude Bellingham, respectivement deuxième et troisième du scrutin. La faute à Rodri, sacré avec 41 points d’avance sur le Brésilien.
C’est peu dire que le patron du club merengue n’a guère goûté la défaite de son attaquant vedette. Florentino Perez l’a eu tellement mauvaise qu’il n’a pas hésité à boycotter la cérémonie, interdisant à tous ses joueurs de s’y rendre. Et l’homme d’affaires en a remis une couche le week-end dernier en fustigeant le vote de certains journalistes.
« Il y a des journalistes que personne ne connaît qui ont voté cette année. Sans les votes des journalistes de pays comme l’Ouganda, la Namibie, l’Albanie et la Finlande, Vinicius aurait remporté le Ballon d’or », a-t-il ainsi confié lors de lors de l’Assemblée générale du Real. Des déclarations qui n’ont évidemment pas été du goût des journalistes concernés.
« Au fond, je soupçonne que ce ne sont que des paroles de quelqu’un qui est frustré comme M. Pérez, a ainsi lancé Sheefeni Nicodemus, journaliste namibien choisi pour voter au Ballon d’or, au micro de la Cadena Ser. C’est-à-dire qu’il estime que les habitants de mon pays et des autres pays mentionnés n’ont pas de vote significatif parce que nous sommes des gens inférieurs. Je voudrais juste savoir: si j’étais originaire d’une des principales nations du football et que je n’étais pas d’accord avec votre opinion, quel serait votre argument ? »