« Il s’amuse »: Luis Enrique ciblé après la défaite du PSG

La campagne européenne du Paris Saint-Germain tourne lentement mais sûrement au fiasco. Engagé dans une Ligue des champions nouvelle formule, le club de la capitale n’y arrive pas. Mardi soir à Munich, il a ainsi concédé un troisième revers en cinq matchs. Face au Bayern, Ousmane Dembélé et ses partenaires n’ont jamais trouvé la clef qui leur aurait permis de s’en sortir et au coup de sifflet final, les critiques n’ont pas tardé à pleuvoir sur Luis Enrique.

L’entraîneur espagnol avait pourtant tenté des choses pour cette rencontre choc, mais ses choix n’ont pas porté leurs fruits, la faute peut-être à un effectif trop limité techniquement face à l’armada bavaroise. Et même de manière plus générale, depuis le début de la C1 cette année. Pour certains, Luis Enrique porte une responsabilité dans l’affaire. Journaliste à la chaîne L’Équipe, Sébastien Tarrago a évoqué la personnalité du tacticien, faisant référence au fameux documentaire « Vous ne pouvez pas comprendre ! », diffusé récemment sur Canal+ et consacré au coach.

Le PSG doit gagner pour rester en vie

« Luis Enrique s’amuse. Vous savez, le documentaire qu’il y a eu sur lui, qui est un vaste outil d’autopromotion (…), vous voyez bien que lui s’amuse. Il veut jouer à son petit truc et il trouve ça super rigolo. Il veut gagner comme lui veut gagner. Il ne veut pas gagner autrement, comme tout le monde pourrait gagner. Il veut gagner en ayant raison. C’est ‘je, je, je’. À la mi-temps d’un match il s’énerve et il dit : ‘Je veux bien me faire éliminer, mais pas comme ça.’ C’est ‘je’. Ce n’est que ‘je’. Donc voilà, ça dit tout. »

Si l’entraîneur parisien n’est sûrement pas le seul problème dans la piètre saison européenne que réalise jusqu’à présent le PSG, l’état d’urgence est bel et bien là. Si Paris ne veut pas éviter une triste sortie de route prématurée, il va lui falloir gagner à tout prix au moins deux de ses trois derniers matchs. Ce ne sera pas forcément simple avec un déplacement à Salzbourg le 10 décembre, la réception de Manchester City le 22 janvier, et pour finir un voyage à Stuttgart le 29 janvier.