« On réécrit l’histoire »: Carine Galli rend son jugement

Mercredi soir sur sa pelouse du Stade Louis II, l’AS Monaco a connu la première défaite de sa campagne de Ligue des champions. Opposés au Benfica, les hommes d’Adi Hütter ont été renversés dans les dernières minutes de la partie (2-3) après avoir été réduits à dix peu avant l’heure de jeu. Un scénario particulièrement cruel, selon Carine Galli.

En déplacement sur le Rocher pour suivre la rencontre, la journaliste de la chaîne L’Équipe a livré son avis sur ce qu’elle avait pu voir. « Je vais aller sur ‘cruel’ parce que Monaco a joué et sait très bien jouer au foot. Il y a un scénario qui est évidemment très dur. […] J’ai trouvé que pendant très longtemps, on ne voyait pas l’infériorité numérique monégasque. » L’observatrice n’en a pas moins rendu un hommage appuyé à l’homme fort du Benfica hier soir, Angel Di Maria.

« Monaco était dans le vrai »

« Les deux ballons de Di Maria sont absolument magnifiques. On ne le voit pas en deuxième période, sauf qu’il donne deux bijoux avec sa patte gauche et ils sont transformés avec deux têtes lisboètes. » Et Carine Galli de revenir sur la performance de l’ASM. « Honnêtement, je trouve que Monaco a fait un gros match. » Sur le plateau du média sportif, un consultant a alors estimé que le score était logique, de quoi faire réagir la journaliste.

« Je suis ne pas totalement d’accord sur ce que j’entends en plateau parce qu’en fait on réécrit l’histoire au vu du scénario. […] Balogun, je ne trouve pas qu’il ait fait une mauvaise entrée. […] Akliouche fait encore un match énorme. Golovin, même s’il a baissé, il est précieux. Ils étaient dans le vrai. Ce ne sont pas ces deux buts (du Benfica en fin de match, ndlr) qui doivent nous faire changer la lecture de la rencontre. » Après cette défaite, Monaco reste huitième, et donc en position de qualifié direct pour le tour suivant. Mais le chemin est encore long avec trois chocs. Deux déplacements à Arsenal et l’Inter Milan, avec au milieu la réception d’Aston Villa.