Le 8 novembre dernier, l’OM subissait une improbable déroute à domicile en championnat contre l’AJ Auxerre, surpris sur le score de 1-3 après avoir été mené 0-3 à la pause. C’est à l’approche du repos justement, tandis que le Vélodrome grondait face à tant d’indigence, que la malheureuse journaliste bord-terrain de DAZN, Ambre Godillon, a reçu un projectile en plein visage.
Située à l’entrée du tunnel d’accès à la pelouse, cette dernière a essuyé le jet d’une cigarette électronique – un geste que la direction phocéenne, après avoir présenté des excuses à la victime, a rapidement qualifié d’accident – vidéo montrant l’objet dégringolant des travées et rebondissant sur une bâche à l’appui. Cette thèse étant toutefois contestée par la principale intéressée.
Le Vélodrome en sursis
Mercredi soir, la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), qui s’était saisie du dossier et l’avait placé en instruction « au regard de la gravité des faits », a tranché. « Après lecture du rapport d’instruction, la commission prononce la sanction suivante: un match à huis-clos avec sursis du stade Vélodrome », peut-on lire dans le communiqué officiel de la Ligue.
La sanction couvre cet incident mais également la brève interruption de la rencontre et le recours à des engins pyrotechniques observés durant cette affiche entre l’OM et l’AJA. En cas de récidive sur l’un de ces points relevés par la commission de discipline, le sursis sera révoqué et le stade Vélodrome se verra sanctionné d’un huis clos total.