Pour la première fois de l’histoire de l’Euro féminin de handball, créé en 1994, 24 équipes étaient présentes sur la ligne de départ jeudi dernier en Suisse, en Autriche et en Hongrie, et la moitié est désormais éliminée ! L’un des pays-hôtes, l’Autriche, a pris la porte, toute comme les 9eme et 10eme de la précédente édition, l’Espagne et la Croatie. L’équipe de France, quant à elle, sera bien au rendez-vous du tour principal après ses trois victoires en trois matchs du côté de Bâle, et partira avec deux points dans le cadre du groupe 1, qui se jouera à Debrecen.
Le tour préliminaire s’est terminé ce mardi, et on connait donc désormais tous les adversaires des vice-championnes olympiques. La Pologne, que la France a battue jeudi dernier, sera également présente dans le groupe 1, avec zéro point, mais n’affrontera pas les Bleues une nouvelle fois. Pour débuter leur tour principal, les joueuses de Sébastien Gardillou défieront ce jeudi (à 18h00) la Roumanie, douzième du dernier Euro et du dernier Mondial, une équipe que la France a battue lors de leurs dix dernières confrontations. Les Roumaines ont terminé deuxièmes de leur groupe, derrière le Monténégro, qui sera le deuxième adversaire des Bleues, vendredi (18h00). Nul doute que les Françaises voudront prendre leur revanche face à ces joueuses qui les avaient battues en petite finale du dernier Euro (27-25, ap), alors que la France n’avait plus perdu contre le Monténégro depuis un terrible quart de finale des JO 2012.
Gardillou : « Il n’y aura pas de matchs cadeaux »
Dimanche (20h30), c’est la Suède qui sera le troisième adversaire des vice-championnes olympiques, une équipe contre qui la France n’a plus perdu depuis dix ans et qu’elle a battue en demi-finale des JO de Paris. Enfin, pour conclure ce tour principal, mardi prochain (18h00), la France aura droit à un gros morceau, avec la Hongrie, pays organisateur et vainqueur de ses trois matchs du tour préliminaire. Les deux équipes s’étaient affrontées en matchs de préparation au mois d’octobre pour les grands débuts de Sébastien Gardillou, et chacune avait gagné une rencontre.
« Entre la Roumanie, le traquenard que peut être un match contre le Monténégro ou la Hongrie à domicile, il n’y aura pas de matchs cadeaux. Mais je suis satisfait de ce qu’on a montré ici, les filles montent bien en charge », confiait le sélectionneur lundi soir après la large victoire contre le Portugal. Reste désormais à finir dans les deux premiers du groupe pour rallier le dernier carré (le Hongrie et le Monténégro partiront également avec deux points). Ce qui serait évidemment le minimum syndical quand on a décroché une médaille d’argent olympique il y a quatre mois.