Après le nouveau dérapage, les excuses. A peine sorti de sa garde à vue, Mohamed Haouas (30 ans) s’est présenté au centre d’entraînement de son club pour y faire ses excuses devant ses équipiers, nous révèle Le Midi Libre ce mardi. Un peu plus tôt, dans la nuit, le pilier droit international du MHR au casier judiciaire déjà fortement chargé avait été interpellé pour conduite en état d’ivresse (NDLR : Le joueur présentait un taux d’alcoolémie de 1,8 grammes par litre dans le sang) dans le quartier de la Mosson, l’un des quartiers de Montpellier, après que des témoins ont retrouvé le joueur aux seize sélections sous le maillot du XV de France inanimé au volant de sa voiture, moteur tournant et à contresens, une bouteille de vodka posée sur le siège passager.
Pour tenter de porter secours au rugbyman, les passants avaient d’ailleurs été contraints de briser l’une des vitres du véhicule d’Haouas, ensuite arrêté, placé en cellule de dégrisement puis en garde à vue. Le récidiviste déjà condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé sa compagne puis le mois suivant à dix-huit mois dont neuf ferme pour « violences aggravées » suite à des faits survenus dans une boulangerie le 1er janvier 2014 passera de nouveau devant la justice, en février prochain.
Altrad s’était montré très clair
D’ici là, il connaîtra la sanction prise à son encontre par son club, à qui il avait pourtant promis de ne plus déraper, au risque de voir la prolongation de contrat de deux ans qui attendait l’ancien Biarrot menacée. Une perspective qui n’a visiblement pas refroidi le joueur, qui devrait être mis à pied par le MHR et sanctionné financièrement également en attendant ce nouveau procès.
« Je trouve que c’est bien que le président accepte de leur redonner une chance. Je trouve que c’est humain. Mais il n’y a plus le droit à l’erreur. On le sait », avait rappelé le directeur sportif Bernard Laporte après le retour de cet enfant du club. « Au premier écart, il repart », avait, lui, juré Mohed Altrad. reste à voir si le président du MHR mettra ses menaces à exécution. Car ce ne sont pas les excuses d’Haouas après cet énième épisode fâcheux qui devrait changer la donne.