Auradou-Jegou, la sentence est tombée !

Soulagement pour Oscar Jegou et Hugo Auradou. Un peu plus de quatre mois après avoir été mis en examen pour « viol en réunion avec violence », les deux joueurs du XV de France ont vu la justice argentine prononcer un non-lieu. Elle estime en effet qu’il n’y a pas lieu de les poursuivre en justice. La décision était attendue depuis plusieurs semaines et est finalement tombée ce mardi. Les avocats des deux joueurs avaient en effet fait une demande de non-lieu le 27 août et le parquet avait soutenu cette demande le 4 octobre. Mais le Palois et le Rochelais de 21 ans ne sont pas forcément sortis d’affaire, car l’avocate de la plaignante va très probablement faire appel de cette décision.

Auradou et Jejou ont déjà joué douze matchs

Les deux joueurs français était accusés de viol par une femme de 39 ans, après une nuit passée dans un hôtel de Mendoza, en Argentine, du 6 au 7 juillet après la victoire des Bleus contre les Pumas dans le cadre de la Tournée d’été. Jegou et Auradou se sont toujours défendus en assurant que la femme était consentante. La justice leur a donné raison ce mardi, mais reste à voir ce que donnera l’appel. Détenus puis placés en résidence surveillée pendant près de deux mois, les deux joueurs avaient pu rentrer en France le 3 septembre. Rien ne leur interdisant de reprendre le fil de leur carrière, Hugo Auradou a rejoué dès le 5 octobre avec la Section paloise et a joué huit matchs depuis, tandis qu’Oscar Jegou a rejoué le 2 novembre avec le Stade Rochelais et a disputé quatre matchs depuis.

Un retour en bleu en 2025 ?

Reste désormais à savoir si les deux joueurs (une sélection chacun, honorée lors de ce fameux match de Mendoza) seront rappelés en équipe de France pour préparer le prochain Tournoi des 6 Nations, ou pour la Tournée d’été en 2025 en Nouvelle-Zélande, pour laquelle les cadres seront laissés au repos. « Tant qu’il n’y aura pas de non-lieu officiel, Hugo Auradou et Oscar Jegou ne joueront pas en équipe de France », faisait savoir début octobre Jean-Marc Lhermet, le vice-président de la FFR. Le non-lieu est désormais officiel, mais l’appel pourrait tout changer.