Il est loin d’être terminé, ce Vendée Globe. Charlie Dalin a certes frappé un grand coup, en battant le record de vitesse entre le cap de Bonne Espérance et le Cap Leeuwin, le skipper de MACIF n’a pas encore assommé la concurrence.
Alors que Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) continue de rester dans la course malgré son avarie, et pointait à 305 milles du leader au pointage de 15 heures ce mercredi, Yoann Richomme restait lui aussi à distance raisonnable de Dalin, 417 milles en l’occurrence.
« J’ai l’impression que je comble mon retard petit à petit sur Sébastien (Simon) et Charlie (Dalin), confie le skipper de Paprec-Arkea. On avance bien dans 25 nœuds de vent en moyenne. Je me sens en phase avec mon bateau, je crois que je l’ai bien en main. Même si ça bombarde parfois avec des grains à 30 nœuds comme hier, je suis dans mon rythme ! »
Dalin gère tranquillement sa course
Richomme est aidé par le fait que Dalin traverse une zone avec un peu moins de vent, mais le leader reste tranquille, et évite de trop se projeter. Voici la méthode du Normand: « Vivre au jour le jour, en suivant ma routine : régler le bateau, changer les voiles, météo, vérifier le bateau, manger, dormir, et on recommence. »
La route vers le Cap Horn est encore longue, et Dalin aborde les échéances les unes après les autres. « J’ai pas trop regardé encore le Pacifique, je regarde que d’un œil, ça a l’air de pas mal changer d’un routage à l’autre, c’est pas très calé, explique le deuxième de l’édition précédente. Pour l’instant je ne perds pas trop de temps là-dessus, je suis concentré sur mon tronçon actuel qui lui est plutôt calé, on verra pour la suite en temps et en heure, je sais que je vais passer au point de la zone des glaces et après on verra. »