Didier Deschamps l’admet: « C’est compliqué pour beaucoup de monde de comprendre le tirage. » Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, pour la Zone Europe, a en effet proposé un scénario inédit, avec huit groupes sur 12 qui ne sont pas encore connus.
L’incertitude est liée au calendrier, et l’UEFA voulait faire en sorte que les équipes disputant le Final Four de la Ligue des Nations atterrissent dans un groupe de quatre équipes, pour ne commencer les éliminatoires qu’en septembre. Pour la France, en cas de victoire contre la Croatie en quarts de finale de la Ligue des Nations, ce sera un groupe l’Ukraine, l’Islande et l’Azerbaïdjan. Sinon, ce sera une poule de cinq avec la République tchèque, le Monténégro, les Îles Féroé et Gibraltar.
Un tirage qui permet aux équipes de choisir ?
Cette façon de procéder n’est toutefois pas sans poser un petit problème. Potentiellement, une équipe qui joue les quarts de finale de la Ligue des Nations peut décider de sacrifier cette compétition afin d’atterrir dans une poule moins difficile pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Par exemple, le perdant de la confrontation entre l’Espagne et les Pays-Bas, qui affrontera la Pologne, la Finlande, la Lituanie et Malte, sera bien mieux loti que le gagnant. Le groupe E, avec la Turquie, la Géorgie et la Bulgarie, paraît bien dense.
Pour autant, Didier Deschamps assure que les Bleus n’ont pas l’intention de calculer. « On ne va pas jouer le quart de finale de la Ligue des nations pour être soit dans le groupe de cinq ou dans le groupe de quatre, a promis le sélectionneur dans des propos relayés par L’Equipe. Cela aura une incidence mais ce qui est plus problématique, c’est la supervision de ces équipes puisqu’il faudra beaucoup de monde pour voir nos adversaires potentiels. Mais c’est la particularité de ce tirage qui n’est pas complètement décisif. »