Débarqué en Europe à seulement 18 ans, Asamoah Gyan aura évolué chez les professionnels durant près de deux décennies avant de quitter les terrains à 36 ans après une dernière saison au Ghana, avec les Legon Cities. Si sa carrière est marquée au fer rouge par le penalty manqué face à l’Uruguay à la Coupe du monde 2010, un raté privant le Ghana d’une demi-finale de Mondial, la première pour une nation africaine, le natif d’Accra aura fait les beaux jours du Stade Rennais et réalisé son rêve en rejoignant la Premier League grâce à son transfert à Sunderland.
Pourtant, en 2012, à seulement 26 ans, Asamoah Gyan décida de quitter l’Europe pour rejoindre les Emirats avec à la clé un très joli contrat. Mais en la matière, le meilleur était encore à venir puisqu’en 2015, le Ghanéen signait le Shanghai SIPG, entraîné par Sven-Goran Eriksson, devenant le huitième joueur le mieux payé au monde avec un salaire estimé alors à plus de 14 millions d’euros. Soit plus que Neymar, Luis Suarez, Gareth Bale ou Karim Benzema.
Asamoah Gyan a bien rebondi
Multimillionnaire, Asamoha Gyan a pourtant terminé sa carrière totalement ruiné. La faute à un divorce particulièrement coûteux. Après avoir accusé sa femme de le tromper, il souhaita renier ses trois enfants avant des tests ADN prouvent qu’il en était bel et bien le père. Et alors que Kayserispor, qu’il avait rejoint en 2019, ne le payait plus, un tribunal le condamna à de lourds dédommagements puisqu’il dût céder à son épouse et ses enfants une maison au Royaume-Uni, une autre vaste demeure à Accra, ainsi qu’une station-service et des voitures.
Cette condamnation, couplée à une mauvaise gestion de sa fortune, allaient donc lui valoir de terminer sa carrière sur la paille. Mais à en croire RMC, l’ancien attaquant breton a vite rebondi puisqu’il s’est transformé en entrepreneur à succès en devenant un magnat du riz et des nouilles, le propriétaire d’une vaste compagnie de bus ou le fondateur de la compagnie aérienne Baby Jet.