L’histoire lui avait valu quelques critiques. En juillet, Walid Acherchour avait critiqué les prix annoncés pour l’abonnement à DAZN, le nouveau diffuseur principal de la Ligue 1. Quelques semaines plus tard, le journaliste de 31 ans, qui officie également sur RMC et Winamax TV, était recruté par la plate-forme britannique. Et il avait alors rapidement supprimé ses tweets sur le sujet.
Interviewé ce samedi dans L’Equipe, Walid Acherchour assume parfaitement: « Avant d’être sollicité par DAZN, je suis dans mon rôle sur RMC : 40 € par mois, c’est cher (l’abonnement est désormais à 19,99 €). Après, cette plate-forme donne l’opportunité à un mec de 31 ans, qui n’a pas été joueur, de donner son avis sur la grosse affiche de Ligue 1, depuis le stade, en restant 100 % lui-même. Je me suis dit : « Walid, fonce ! Rien que pour le trophée et l’aventure ! » Ensuite, par respect pour mon employeur, j’ai supprimé mes tweets. Mais je suis droit dans mes bottes sur les deux facteurs temps. J’ai pris la vague sur les réseaux, c’est le jeu. Mais je sais très bien que ceux qui m’ont critiqué auraient fait exactement le même choix. »
Sur DAZN, liberté de ton totale
Walid Acherchour met d’ailleurs en avant la liberté de ton accordée par DAZN. « Quand on m’a recruté, on m’a dit : ‘Si on te choisit, c’est pour avoir ta liberté de ton totale. Ne change absolument rien !’ Depuis le premier match, je n’ai jamais eu une seule remarque. Je m’épanouis totalement », explique celui qui officie en tant que consultant sur les rencontres de Ligue 1.