Le compteur de médailles de l’équipe de France aux championnats du monde en petit bassin de Budapest affiche trois breloques (deux en argent, trois en bronze), toutes remportées par Beryl Gastaldello. Mais la France, onzième du classement alors que la compétition se termine dimanche, a encore d’autres occasions de grimper sur un podium. Et pourquoi pas grâce à Maxime Grousset (25 ans), qui s’est qualifié pour les demi-finales du 50m nage libre.
Le Français, médaillé de bronze en 2022 sur cette distance au même endroit, mais en grand bassin, a réussi le huitième temps des séries, en 20″92 et disputera donc les demies samedi à partir de 18h20. Mais le grand favori de cette course sera le tenant du titre, le nageur des Iles Caïmans Jordan Crooks, qui a battu le record du monde en 20″08, effaçant ainsi des tablettes Caleb Dressel, qui le détenait depuis quatre ans (20″16).
Hénique en demies, pas Pigrée
Côté féminin, c’est Mélanie Hénique (31 ans) qui a été la meilleure nageuse française de la matinée, puisqu’elle s’est qualifiée pour les demi-finales du 50m nage libre en signant le cinquième temps en 23″88. Analia Pigrée n’a en revanche pu faire mieux que 21eme, en 24″42, et ne verra donc pas les demies (qui se dérouleront à 18h12). Le meilleur chrono est revenu à l’Américaine Gretchen Walsh, qui a déjà décroché quatre médailles d’or durant la semaine et qui a réussi un temps de 23″02, soit le record des championnats et le record des Amériques. Damien Joly (32 ans) sera l’autre Français en lice lors de cette matinée, en série lente du 800m