Être remplaçant peut être difficile à vivre pour certains joueurs. Mais tout dépend aussi du contexte. En marge de la Coupe du monde 1998, Aimé Jacquet a eu la douloureuse mission d’annoncer à Frank Lebœuf qu’il serait le troisième choix en défense centrale, derrière Marcel Desailly et Laurent Blanc. Ce que l’ancien de Chelsea et de l’OM n’a pas mal pris, au contraire.
« Quand on a la chance de faire une Coupe du monde en France et qu’on est troisième arrière centrale (dans la hiérarchie), on ne veut pas manquer cette opportunité. Son égo on le met de côté et on sert la France », a ainsi expliqué Frank Lebœuf ce dimanche matin dans Téléfoot.
« Son égo on le met de côté et on sert la France »
Malgré son statut de remplaçant, Frank Lebœuf a eu l’opportunité de disputer deux matches avec les Bleus au cours du Mondial 98. Il a d’abord été titularisé par Aimé Jacquet pour le troisième match de poules contre le Danemark, puis lors de la finale face au Brésil. L’ancien défenseur avait pris la place de Laurent Blanc, exclu pendant la demi-finale contre le Croatie.
Dans ce sujet proposé par Téléfoot sur le rôle et la difficulté des remplaçants, le coach du RC Lens, Will Still, a affirmé que la composition du onze de départ, ainsi que le fait de laisser certains joueurs sur le banc ou même à la maison, sont les choix « les plus durs » et « moins agréables » à faire. « C’est le plus dur dans le métier qu’on fait », a-t-il assuré.