C’est confirmé: l’équipe de France féminine de biathlon a des problèmes de riche. D’ici la prochaine étape de la Coupe du monde, à Annecy-Le Grand Bornand, le staff tricolore va devoir rayer un nom de sa liste, et le dénouement s’annonce cruel.
Pour rappel, la France pouvait bénéficier d’un septième « quota » pour les deux premiers rendez-vous de la saison, à Kontiolahti et à Hochfilzen. Un privilège dû à la victoire d’Océane Michelon au classement général de l’IBU Cup la saison passée. Mais pour la suite de l’hiver, il faudra revenir à une formation à six éléments.
Les six Françaises du Top 20 devraient garder leur place: Lou Jeanmonnot (2e), Julia Simon (9e), Océane Michelon (11e), Justine Braisaz-Bouchet (12e), Jeanne Richard (16e) et Sophie Chauveau (17e), qui a marqué de gros points avec sa deuxième place lors du sprint vendredi. Sauf surprise, la victime de cette histoire devrait être Gilonne Guigonnat.
Exceptionnelle densité chez les Bleues
C’est cruel pour la native d’Ambilly qui, à 26 ans, réalise un bon début de saison elle aussi. Gilonne Guigonnat pointe à la 26e place du classement général, devant une référence comme la Suédoise Hanna Oeberg (29e), et elle vient de signer une très belle 9e place sur la poursuite à Hochfilzen.
C’est la dure loi du biathlon féminin tricolore, dont la densité est assez exceptionnelle. Au classement de l’IBU Cup, l’antichambre de la Coupe du monde, les trois premières sont françaises, en l’occurrence Paula Botet, Camille Bened et Chloé Chevalier. Il n’y aura malheureusement pas de place pour ce joli monde.